En 2002, il avait déjà appelé à faire barrage à Jean-Marie Le Pen. Zinédine Zidane demandait alors aux électeurs de « mesurer les conséquences de voter pour un parti qui ne correspond pas du tout aux valeurs de la France. » Habituellement muet lorsqu’il s’agit de parler de politique – on lui a notamment reproché son silence lors des émeutes de banlieue en 2005 –, le champion du monde 1998 et actuel entraîneur du Real Madrid est à nouveau sorti de sa réserve à l’occasion de l’annonce des deux finalistes pour la présidentielle française. Il faut, estime Zidane, « éviter au maximum » le Front national au second tour du scrutin, le 7 mai prochain. Le choix du candidat est on ne peut plus clair de la part de l’ancien joueur de Bordeaux, de la Juve ou encore du Real : « Le message, c’est toujours le même, celui de 2002. Je suis loin de toutes ces idées-là, de ce Front National. Donc, éviter au maximum ça. Les extrêmes, ce n’est jamais bon », a affirmé l’entraîneur, interrogé avant le prochain match des Galactiques, qui n’a toutefois pas directement appelé à glisser un bulletin Emmanuel Macron.