« Les membres du Conseil de sécurité sont très inquiets devant l’escalade significative de la violence à Nehm et Al Jawf (nord) et son impact sur les civils dont des milliers ont été déplacés au cours des derniers jours », précise la déclaration.
Leur texte souligne aussi la nécessité de maintenir le cessez-le-feu à Hodeida (ouest), en vertu des engagements pris en Suède en décembre 2018.
Les membres du Conseil de sécurité réclament également « un arrêt à toutes les intimidations à l’égard des travailleurs humanitaires » et un « accès sans entrave » notamment dans le nord du pays.
Cette déclaration fait suite à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité tenue mardi à la demande du Royaume Uni.
Les affrontements entre les rebelles Houthis et les forces du gouvernement yéménite ont repris depuis une douzaine de jours au Yémen après des mois de relative accalmie.
La guerre oppose depuis plus de cinq ans les Houthis, soutenus par l’Iran, et les forces du gouvernement, appuyées depuis 2015 par une coalition militaire menée par l’Arabie saoudite.
Selon plusieurs ONG, la guerre a fait des dizaines de milliers de morts, essentiellement des civils. Le pays connaît la pire crise humanitaire au monde d’après l’ONU.