En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
LeMuslimPostLeMuslimPost
Notification Afficher plus
Actualités
Décorations, rupture du jeûne… L’exemple du Royaume-Uni
A la une Actualité International
Ramadan : supermarchés, consommation et produits halal
En pleine crise, à quel Ramadan faut-il s’attendre ?
A la une Actualité Société
Ramadan 2023 : où trouver les meilleures recettes ?
A la une Actualité Société
Salah Hamouri, 1. Ministère de l’Intérieur, 0.
A la une Actualité Société
Contre le racisme, le club de football de Lille en fait-il assez ?
A la une Actualité Société
Aa
  • Accueil
  • A la une
    A la uneAfficher plus
    Décorations, rupture du jeûne… L’exemple du Royaume-Uni
    22 mars 2023
    Ramadan : supermarchés, consommation et produits halal
    En pleine crise, à quel Ramadan faut-il s’attendre ?
    21 mars 2023
    Ramadan 2023 : où trouver les meilleures recettes ?
    20 mars 2023
    Salah Hamouri, 1. Ministère de l’Intérieur, 0.
    17 mars 2023
    Contre le racisme, le club de football de Lille en fait-il assez ?
    16 mars 2023
  • Actualité
    ActualitéAfficher plus
    Décorations, rupture du jeûne… L’exemple du Royaume-Uni
    22 mars 2023
    Ramadan : supermarchés, consommation et produits halal
    En pleine crise, à quel Ramadan faut-il s’attendre ?
    21 mars 2023
    Ramadan 2023 : où trouver les meilleures recettes ?
    20 mars 2023
    Salah Hamouri, 1. Ministère de l’Intérieur, 0.
    17 mars 2023
    Contre le racisme, le club de football de Lille en fait-il assez ?
    16 mars 2023
  • International
    InternationalAfficher plus
    Décorations, rupture du jeûne… L’exemple du Royaume-Uni
    22 mars 2023
    Lutte contre l’islamophobie : si seulement l’ONU était écoutée
    15 mars 2023
    Arabie saoudite-Iran : les vrais Accords d’Abraham ?
    10 mars 2023
    Elon Musk et l’imaginaire racisme anti-Blancs
    2 mars 2023
    Israël veut remettre la peine de mort au goût du jour
    28 février 2023
  • Politique
    PolitiqueAfficher plus
    Eric Zemmour, relaxé mais pas vraiment relax
    22 février 2023
    À quoi sert réellement le Forif ?
    16 février 2023
    Giroud ne veut plus être récupéré par les racistes
    15 décembre 2022
    Eric Ciotti en voyage en Israël
    Avec Ciotti, la droite se droitise encore
    5 décembre 2022
    Abattage rituel : le RN prouve qu’il se fout du bien-être animal
    23 novembre 2022
  • Société
    SociétéAfficher plus
    Ramadan : supermarchés, consommation et produits halal
    En pleine crise, à quel Ramadan faut-il s’attendre ?
    21 mars 2023
    Ramadan 2023 : où trouver les meilleures recettes ?
    20 mars 2023
    Salah Hamouri, 1. Ministère de l’Intérieur, 0.
    17 mars 2023
    Contre le racisme, le club de football de Lille en fait-il assez ?
    16 mars 2023
    Dans les universités, un racisme qui ne dit pas son nom
    14 mars 2023
En train de lire: La Tunisie peine à enterrer les migrants morts en Méditerranée
Partager
Aa
LeMuslimPostLeMuslimPost
  • Accueil
  • A la une
  • Actualité
  • International
  • Politique
  • Société
Search
  • Accueil
  • A la une
  • Actualité
  • International
  • Politique
  • Société
Vous avez un compte existant ? S\'identifier
Suivez-nous
LeMuslimPost > Blog > International > La Tunisie peine à enterrer les migrants morts en Méditerranée
International

La Tunisie peine à enterrer les migrants morts en Méditerranée

Rédaction LMP
Dernière mise à jour: 2019/07/23 at 11:06
Rédaction LMP Publié 23 juillet 2019
Partager
Partager

Alors que les opérations de secours ont été entravées ces derniers mois en Méditerranée, une série de naufrages meurtriers ont eu lieu depuis mai. Le dernier en date a fait plus de 80 morts le 1er juillet.

Seuls les récits des quelques rescapés –souvent partis de Libye dans l’espoir d’atteindre l’Europe– permettent d’en connaître les circonstances.

Ces dernières semaines, plus de 80 corps ont été repêchés sur les côtes tunisiennes, entre la ville portuaire de Zarzis et l’île touristique de Djerba dans le sud du pays, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec la Libye.

Tous ces corps ont été envoyés vers l’hôpital de Gabès, le seul de la région capable d’effectuer des prélèvements ADN.

Par « humanité » et sous la pression de la société, les autorités ont commencé à prélever de plus en plus systématiquement l’ADN des migrants non identifiés, indique à l’AFP le directeur de l’hôpital, Hechmi Lakhrech.

Ces prélèvements représentent le seul espoir que des proches puissent un jour retrouver leur trace.

Au sous-sol, dans une petite morgue réfrigérée, les cadavres sont entassés à même le sol, tandis que le personnel s’active, le visage protégé d’un masque ou d’un simple foulard.

« Débordé »

Depuis le 6 juillet, l’hôpital a reçu 84 corps, alors « que la capacité de cette morgue est de 30 corps maximum », déplore M. Lakhrech.

Le service est « débordé » face à cet afflux soudain et au manque de coordination, explique-t-il, alors que d’autres morgues de la région auraient pu accueillir temporairement les dépouilles.

Le manque d’équipements et de personnel –seulement deux médecins légistes et deux assistants– ne permettent pas une bonne prise en charge, souligne-t-il. Les services publics de santé peinent déjà à répondre aux attentes des Tunisiens, particulièrement dans le sud du pays.

Après l’expertise médico-légale, les corps ne peuvent quitter la morgue qu’une fois un lieu d’inhumation trouvé, une tâche compliquée, explique le gouverneur de Gabès, Mongi Thameur.

Des représentants locaux de la société civile ont refusé que ces migrants soient enterrés dans les cimetières municipaux.

« Certains craignent que ces corps soient porteurs du choléra, et d’autres refusent d’enterrer des personnes dont la religion est inconnue dans des cimetières musulmans », confie M. Thameur. « Il y a un problème de mentalité et d’humanité chez certains, il faut sensibiliser les gens sur ces sujets ».

Dans le cimetière de Bouchama, seule des 16 communes de Gabès à avoir accepté d’accueillir ces dépouilles, 16 tombes ont été creusées à l’écart des autres sépultures. Elles restent vides pour le moment.

« Mes parents reposent ici, je ne veux pas que des personnes non musulmanes soient enterrées à leurs côtés », lance un habitant.

« Problème phénoménal »

Devant l’hôpital, sous un soleil de plomb, 14 sacs mortuaires blancs soigneusement étiquetés sont chargés dans un camion habituellement utilisé pour transporter gravats et ordures.

Les dépouilles retourneront finalement à Zarzis, pourtant située à plus de deux heures de route. Là-bas, un cimetière improvisé accueillant depuis plusieurs années les migrants noyés est désormais plein et un nouveau cimetière est en cours de construction.

Des ouvriers et employés municipaux, qui s’occupent bénévolement de ces enterrements après leur journée de travail, viennent prêter main-forte ce jour-là.

Après trois heures de préparatifs, les 14 corps sont enterrés auprès de 47 autres dans ce cimetière situé sous les fenêtres d’un foyer où sont hébergés des migrants rescapés.

Et alors même que la construction du cimetière n’est pas achevée, une tombe sur cinq est déjà occupée. Sur chaque sépulture en sable, une simple plaquette indique un numéro de dossier ADN et la date d’inhumation.

« Le 12 juillet, nous avons repêché 45 corps en une seule journée! Ce problème devient phénoménal », alerte Faouzi Khenissi, maire adjoint de Zarzis.

« On ne peut pas se permettre de laisser des dépouilles sans enterrement », affirme-t-il. A Zarzis, l’un des lieux de départs des migrants clandestins vers l’Europe, « nous avons des jeunes qui ont été naufragés en mer », rappelle-t-il.

Face aux critiques de médias sur l’utilisation de camions à ordures pour transporter les cadavres des migrants, l’élu lance un appel à l’aide, empreint de colère. « Nous n’avons pas les moyens de faire mieux! », justifie-t-il.

« Le pays peine déjà à prendre en charge les migrants secourus, et encore plus ceux qui sont morts », renchérit Mongi Slim, responsable du bureau régional du Croissant-Rouge. « Il faut une mobilisation internationale parce que ce problème ne concerne pas que la Tunisie! ».

Vous pourriez aussi aimer

Décorations, rupture du jeûne… L’exemple du Royaume-Uni

Lutte contre l’islamophobie : si seulement l’ONU était écoutée

Arabie saoudite-Iran : les vrais Accords d’Abraham ?

Elon Musk et l’imaginaire racisme anti-Blancs

Rédaction LMP 23 juillet 2019
Partagez cet article
Facebook Twitter Email Print
LeMuslimPostLeMuslimPost
Suivez-nous

©2022 - LeMuslimPost. All Rights Reserved.

  • TENDANCE
  • ISLAMOPHOBIE
  • PALESTINE
  • HALAL

Supprimé de la liste de lecture

Annuler