Est-ce un simple effet d’annonce ou la réalité ? Depuis hier, les réseaux sociaux n’ont qu’une question en tête : Lindsay Lohan s’est-elle ou non convertie à l’Islam ? Depuis quelques temps, l’actrice vue dans « Scary Movie 5 » et « Machete » se cherche spirituellement. La comédienne de 30 ans a même été aperçue un Coran à la main en avril dernier. Ce qui lui a valu d’être clouée au pilori par ses concitoyens. « Aux Etats-Unis, c’est à peine s’ils ne m’ont pas crucifiée à cause de tout ça. Ils m’ont traitée comme si j’étais Satan », expliquait-elle lors d’un voyage en Turquie. Lindsay Lohan regrette qu’on ait pensé d’elle que c’était « une mauvaise personne uniquement parce que j’avais eu ce Coran dans les mains. » L’actrice assure même ne plus s’être sentie en sécurité après cet épisode. « J’étais tellement heureuse de quitter les Etats-Unis et d’aller à Londres après tout ça, indique-t-elle. Je ne me sentais plus du tout en sécurité dans mon propre pays. Si j’ai envie d’apprendre l’Islam, qu’on me foute la paix, c’est mon choix. »

Le Coran et le voile

Depuis, on n’avait que peu parlé de cette photo volée. Mais depuis hier, la rumeur quant à une conversion de l’actrice à l’Islam est réapparue. Notamment à cause du changement de la biographie de son compte Instagram, sur laquelle on peut désormais lire un simple « Alaikum salam. » De plus, elle a supprimé toutes ses anciennes photos. Une nouvelle Lindsay Lohan en perspective ? Les fans de l’artiste sont en tout cas certains qu’elle s’est convertie à l’Islam. L’an dernier, elle affirmait : « Je suis une personne très spirituelle et j’ai soif d’apprendre. L’Amérique a dépeint le Coran d’une façon différente de ce qu’il est en réalité. Je n’ai pas fini de le lire, vous savez combien de temps ça prend ? », avait-elle affirmé en interview. Un peu plus tard, en Turquie, Lindsay Lohan s’était coiffée d’un foulard islamique, cadeau d’une réfugiée syrienne. « Quand cette femme a mis ce voile sur ma tête, je me suis sentie honorée, parce que rien ne l’obligeait à me faire partager sa culture, mais elle l’a fait quand même. (…) Le fait que cette femme, qui ne me connaissait même pas, m’ait donné quelque chose qui lui appartenait, ça m’a touchée, et je n’avais plus envie de l’enlever », avait-elle affirmé.