La garde à vue du premier a été levée jeudi soir, celle du second vendredi, a précisé cette source, indiquant que l’enquête se poursuivait mais que « dans l’immédiat, rien ne (pouvait) être retenu contre eux ».
Des perquisitions et des analyses de leurs téléphones ont été menées et n’ont pas mis en évidence « d’appartenance à quoi que ce soit », selon cette source.
L’un des deux hommes habite Strasbourg tandis que l’autre, également résidant français, était venu lui rendre visite, a-t-elle indiqué.
Tous deux avaient été aperçus mercredi après-midi devant la cathédrale, située au coeur du marché de Noël, par une patrouille de police alors qu’ils étaient en train de faire des selfies, l’index « pointé vers le ciel », un signe que les forces de l’ordre ont interprété comme un signe d’allégeance à l’EI, avait expliqué une source policière.
Ils avaient été placés en garde à vue pour « apologie de terrorisme ».
Le marché de Noël de Strasbourg, qui a ouvert le 22 novembre, est placé sous l’étroite surveillance des forces de l’ordre, un an après l’attentat commis le 11 décembre 2018 par Chérif Chekatt, un délinquant multirécidiviste, fiché pour radicalisation, qui avait fait cinq mort et une dizaine de blessés.