M. Erdogan avait annoncé samedi la tenue d’un sommet quadripartite sur la Syrie le 5 mars, une initiative visant à trouver une solution à la crise dans la région d’Idleb (nord-ouest de la Syrie), où une offensive du régime de Damas a provoqué une crise humanitaire.
Mardi, il a affirmé que « dans le pire des cas », il pourrait avoir un entretien bilatéral avec le président russe à cette date-là.
Les tensions sont montées de plusieurs crans à Idleb depuis le début du mois avec des affrontements inédits entre l’armée turque et les forces du régime de Bachar al-Assad.
Ces combats ont également suscité des frictions entre Ankara et Moscou, qui appuie le régime syrien.
Le président Erdogan a sommé les forces d’Assad de se retirer de certaines zones dans la province d’Idleb d’ici fin février, menaçant dans le cas contraire d’avoir recours à la force.
Quelque 900.000 personnes ont fui les combats à Idleb depuis le déclenchement en décembre de l’offensive du régime qui est déterminé à prendre ce dernier bastion rebelle, majoritairement contrôlé par des groupes jihadistes, en Syrie.