Le responsable de la mosquée a déclaré à des médias norvégiens que l’assaillant, un homme blanc, était muni de plusieurs armes, et portait un casque et un uniforme.

« Une personne a été touchée. Nous ne connaissons pas le niveau de gravité de ses blessures. Un suspect a été arrêté. La police est sur place », a déclaré la police sur Twitter.

La tentative d’attentat a eu lieu dans le centre islamique al-Nour à Baerum, ville de la banlieue d’Oslo.

La police a précisé ne pas avoir d’informations sur la présence d’autres assaillants, ni sur le suspect arrêté qui est « blanc ».

« Un des nôtres a été touché par balles par un homme blanc avec un casque et un uniforme », a déclaré de son côté le responsable de la mosquée, Irfan Mushtaq, à un journal local, Budstikka. Il a ensuite précisé à la chaine TV2 que l’homme portait plusieurs armes sur lui.

« Un homme de type norvégien avec un fusil à pompe et des pistolets est entré dans la mosquée (…). Il a commencé à tirer autour de lui », a-t-il raconté.

Selon la chaîne publique NRK, la police a trouvé plusieurs armes dans la mosquée, et une personne qui s’y trouvait est parvenue à maîtriser l’assaillant avant l’arrivée des forces de l’ordre.

Les services de sécurité de la police norvégienne (PST) ont indiqué « suivre les évènements ». « Il est trop tôt pour tirer des conclusions », a déclaré à NRK le responsable de l’information des PST, Martin Bernsen.

Cette fusillade survient dans un contexte de recrudescence d’attaques menées par des suprémacistes blancs, notamment aux Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande où 51 fidèles musulmans ont été tués en mars dans deux mosquées de la ville de Christchurch.

L’auteur de la tuerie de Christchurch avait écrit un manifeste haineux dans lequel il expliquait être influencé par des idéologues d’extrême droite, dont le meurtrier néo-nazi norvégien Anders Breivik.

Breivik avait tué 77 personnes le 22 juillet 2011, en faisant exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo, puis en ouvrant le feu sur un rassemblement de la Jeunesse travailliste sur l’île d’Utøya. Il reprochait à ses victimes de faire le lit du multiculturalisme.