Le 8 février dernier, une peine de 40 ans de prison avait été prononcée à l’encontre de auteur de l’attentat contre la grande mosquée de Québec Alexandre Bissonnette, avant qu’il ne puisse demander une liberté conditionnelle.

Un jugement qui avait vivement été critiquée par la communauté musulmane, jugeant la peine insuffisante.

« J’ai été très déçu et surpris, à un point tel que j’allais vraiment m’évanouir », avait déclaré Aymen Derbali, devenu tétraplégique après l’attentat, cité par Radio-Canada.

« Nous sommes dans la consternation et la surprise totales. Sincèrement, on est complètement estomaqués » avait également confié le président du Centre culturel islamique de Québec (CCIQ), Boufeldja Benabdallah.

Mais les dirigeants musulmans de la mosquée, disent désormais respecter la décision de justice.

« Nous prenons acte de la sentence et nous respectons le système de justice de notre pays. Nous respecterons la décision du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) de porter ou pas le jugement en appel. Nous souhaitons tout simplement reprendre la vie normale et protéger nos enfants, et que la quiétude s’installe pour tous », ont écrit dimanche sur leur page Facebook, les responsables du Centre culturel islamique de Québec (CCIQ).

Selon les informations de Radio-Canada, la peine d’Alexandre Bissonnette est l’une des plus lourdes jamais prononcées au Canada depuis l’abolition de la peine de mort en 1976.