Selon le ministère palestinien de l’Information, les journalistes Christine Renaoui, Dana Abou Shamsiyeh et leurs collègues Amir Abd Rabbo et Ali Yassin ont été arrêtés tôt le matin.
« Les journalistes et les professionnels des médias ont été ciblés dans le cadre d’une campagne (d’Israël) visant à dissimuler la vérité et à changer les faits » sur le terrain à Jérusalem, a dénoncé le ministère palestinien dans un communiqué.
Sollicitée par l’AFP, la police israélienne n’a pas répondu dans l’immédiat. Mais des témoins et des journalistes se sont réunis devant le quartier général de la police à Jérusalem, dans l’attente éventuelle de la libération des journalistes.
Les autorités israéliennes avaient ordonné le 20 novembre la fermeture pour six mois de plusieurs organisations palestiniennes à Jérusalem, dont les bureaux de Palestine TV.
Israël considère Jérusalem dans son intégralité comme sa capitale, une décision non reconnue par la communauté internationale. Les Palestiniens eux espèrent faire de Jérusalem-Est, partie de la ville occupée et annexée par Israël en 1967, la capitale du futur Etat auquel ils aspirent.
« Je continuerai à mener une politique ferme contre toute tentative de l’Autorité palestinienne de violer notre souveraineté dans la capitale », avait alors déclaré le ministre israélien de la Sécurité intérieure Gilad Erdan pour justifier cette mesure.
Ce dernier avait accusé Palestine TV de « diffuser un contenu anti-israélien et antisioniste » où « l’Etat d’Israël est parfois décrit comme responsable de crimes de guerre et de nettoyage ethnique ».