« Cette embuscade contre Evo Morales a été organisée par l’impérialisme nord-américain et (…) ils disent que ça concerne maintenant le Venezuela et le Nicaragua », a déclaré M. Maduro.
« Alerte compatriotes, nous allons au combat. Vous cherchez la bagarre? Nous somme prêts pour la bagarre » », a-t-il poursuivi.
Donald Trump s’est félicité lundi de la démission forcée du président bolivien Evo Morales, y voyant « un signal fort » pour les « régimes illégitimes » d’Amérique latine et saluant la décision de l’armée de lâcher le dirigeant socialiste.
« Les Etats-Unis saluent le peuple bolivien pour avoir demandé la liberté et l’armée bolivienne pour avoir respecté son serment de protéger non un seul individu, mais la Constitution de la Bolivie », a déclaré M. Trump dans un communiqué.
Pour sa part, M. Maduro a réitéré ses propos selon lesquels la démission d’Evo Morales représentait un « coup d’Etat commis et financé par la Maison Blanche ».
Lâché par l’armée dimanche après trois semaines de violentes manifestations, Evo Morales était l’un des derniers représentants de la « vague rose » qui a déferlé au tournant des années 2000 sur l’Amérique latine, faisant virer à gauche le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Equateur et le Venezuela. Plusieurs su
Le Venezuela est confronté à une grave crise que Nicolas Maduro attribue aux sanctions imposées par les Etats-Unis, fervents soutiens de l’opposant Juan Guaido, pour faire pression sur lui et, in fine, l’évincer.
Juan Guaido, qui préside l’Assemblée nationale, est reconnu comme président par intérim du Venezuela par une cinquantaine de pays.