La scène s’est déroulée mercredi à Strasbourg. Des Tchétchènes, dont un est, selon DNA, hébergé par une structure d’accueil pour demandeurs d’asile, ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Leur tort ? Avoir pris un selfie devant la cathédrale de Strasbourg. Jusque là, rien d’anormal.
Mais selon le quotidien régional, les deux hommes ont fini par être placés en garde-à-vue à l’hôtel de police de Strasbourg pour… apologie du terrorisme à cause de leurs « index pointé vers le ciel ». Ce qui est, selon DNA, « une posture évoquant un signe d’allégeance à l’État islamique ».
« On est en train de faire des vérifications mais ils ne sont pas clairement connus sur la place alsacienne pour des liens avec la mouvance islamiste », indique une source policière.
Chez les musulmans, l’index levé vers le ciel est un geste effectué par la plupart des musulmans au moment de prononcer leur chahâda. Rien à voir avec Daesh malgré le fait que l’organisation terroriste se soit appropriés ce geste.
De quoi faire craindre le pire : dire « Allahu Akbar » ou pointer son index vers le ciel peut donc désormais coûter cher pour les musulmans qui, pour certains, sont déjà fichés simplement parce qu’ils prient ou lisent le Coran.