Dans une déclaration commune, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l’Italie, de même que l’Egypte et les Emirats arabes unis, expriment « leur profonde inquiétude » au sujet des violences autour de la capitale Tripoli.

L’Egypte et les Emirats sont, avec l’Arabie saoudite, parmi les principaux soutiens arabes du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’Est libyen.

Les six pays appellent « à une désescalade immédiate et un arrêt des combats et exhortent à un retour rapide au processus politique sous médiation de l’ONU ».

Ils soulignent que ces combats ont « rendu encore plus urgente la situation humanitaire », ont aggravé la crise des migrants qui attendent dans le pays de pouvoir tenter un hypothétique périple vers l’Europe et estiment que des mouvements extrémistes pourraient profiter du vide sécuritaire.

Les six pays appellent ainsi « toutes les parties au conflit à Tripoli à se dissocier de ces terroristes ou individus désignés par le Comité des sanctions de l’ONU ». Ceux qui sont responsables de davantage d’instabilité « devront rendre des comptes », ajoutent-ils.

Environ 1.100 personnes ont péri depuis le début de l’offensive du maréchal Haftar, il y a trois mois, pour prendre le contrôle de Tripoli au Gouvernement national (GNA) reconnu par l’ONU.