« Non, il n’y a pas de tension raciale », a assuré le président américain à la presse, en accusant à nouveau ces élues de « ne pas aimer » les Etats-Unis.

Alexandria Ocasio-Cortez (New York), Ilhan Omar (Minnesota), Ayanna Pressley (Massachusetts) et Rashida Tlaib (Michigan) font l’objet depuis une dizaine de jours d’attaques quotidiennes de Donald Trump, qui les a appelées à « retourner » d’où « elles viennent ».

Les démocrates ont dénoncé des propos « racistes » et plusieurs dirigeants étrangers, dont la chancelière allemande Angela Merkel, les ont réprouvés.

Mercredi, un meeting du milliardaire –qui brigue sa réélection en 2020– avait suscité un nouveau tollé: ses partisans ont scandé « Renvoyez-la! Renvoyez-la! » à l’encontre spécifiquement d’Ilhan Omar, la seule des quatre à être née à l’étranger, en Somalie.

D’autres incidents ont été enregistrés depuis.

Une enquête a été ouverte contre un policier de Louisiane ayant suggéré dans un message sur Facebook de tirer sur la jeune star du parti démocrate, Alexandria Ocasio-Cortez, qualifiée de « méchante idiote ».

Une association de républicains de l’Illinois a quant à elle brièvement publié sur les réseaux sociaux un photomontage des quatre femmes, dont deux en armes, titré « la brigade du jihad ».

Son président Mark Shaw a critiqué une « publication non autorisée », tout en reprenant les critiques du président sur les positions très à gauche des quatre parlementaires.