« Au sujet du conflit israélo-palestinien, nous maintenons notre engagement collectif à une vision à deux Etats, basée sur les résolutions pertinentes de l’ONU et les principes établis de longue date, les accords antérieurs et le droit international », a déclaré le patron de l’ONU lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée aux relations avec la Ligue arabe.

« Il n’y a pas d’alternative à la solution à deux Etats, il n’y a pas de plan B », a insisté Antonio Guterres. « Mettre fin à l’occupation qui a débuté en 1967 et parvenir à un résultat négocié prévoyant la création de deux États est le seul moyen de jeter les bases d’une paix durable », a-t-il souligné.

Les Etats-Unis doivent dévoiler les 25 et 26 juin lors d’une conférence internationale à Manama le volet économique d’un plan de paix en gestation depuis deux ans. Ils espèrent ainsi entraîner l’adhésion des pays arabes à de futures propositions politiques qui pourraient toutefois s’éloigner des principes internationaux acquis jusqu’à présent mais avec toujours l’objectif de mettre un terme au conflit israélo-palestinien.

« La poursuite de l’occupation israélienne de territoires palestiniens a été et reste la source principale de déstabilisation eet de radicalisation au Moyen-Orient et au-delà », a estimé le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, invité par le Conseil de sécurité à s’exprimer après Antonio Guterres.

« Notre région n’aura jamais de sécurité et ne connaîtra pas de stabilité sans une fin de l’occupation israélienne des territoires arabes en Palestine, en Syrie et au Liban, l’établissement d’un Etat palestinien indépendant et l’obtention d’un règlement juste et global pour le conflit israélo-arabe », a insisté lui aussi Ahmed Aboul Gheit.