« Nous avons des points de vue différents au sujet de l’accord nucléaire entre les États-Unis et les pays européens », a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse régulière.
« Nous avons des points de vue différents au sujet de l’accord nucléaire entre les États-Unis et les pays européens », a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse régulière.
Le président américain a appelé mercredi les Européens à quitter l’accord signé à Vienne en 2015, que les Iraniens ont aussi commencé à détricoter.
« Nous voulons utiliser toutes les possibilités offertes par l’accord pour avancer vers une solution diplomatique », a estimé vendredi le porte-parole. « Notre objectif est de sauver l’accord car nous restons convaincus que c’est le bon instrument pour empêcher l’Iran de se doter d’une éventuelle arme nucléaire », a-t-il ajouté.
Il a ainsi enjoint à l’Iran à « revenir à ses engagements » et à renoncer à ce qu’il a présenté dimanche comme la « cinquième et dernière phase » de son plan de réduction de ses engagements en matière nucléaire, affirmant qu’il ne se sentait désormais plus tenu par aucune limite « sur le nombre de ses centrifugeuses ».
La France et le président du Conseil européen, Charles Michel, ont eux aussi défendu jeudi l’accord, dans lequel cinq pays restent impliqués : Russie, Grande-Bretagne, Chine, France et Allemagne. Les Etats-Unis s’en sont retirés en 2018.