En visite sur la base de l’armée de l’air de Nevatim (sud), M. Netanyahu a inspecté les F-35, des avions de combat américains acquis par l’armée israélienne en 2016.

« L’Iran menace de nous détruire, il a intérêt à se rappeler que ces avions peuvent arriver n’importe où au Moyen-Orient, y compris en Iran et bien entendu en Syrie », a affirmé M. Netanyahu.

Ces dernières années, l’aviation israélienne passe pour avoir frappé des dizaines de cibles chez son voisin syrien: positions de l’armée du régime de Bachar al-Assad, convois d’armes à destination du Hezbollah libanais et, plus récemment, installations et équipements iraniens.

L’Iran, ennemi juré d’Israël, soutient le mouvement chiite Hezbollah et est également présent militairement en Syrie.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui gouverne la bande de Gaza située au sud-ouest d’Israël, est également soutenu par Téhéran.

En juin, le Premier ministre israélien avait sommé ses ennemis de ne pas « tester » son pays.

« Je dis à nos ennemis: l’armée israélienne a une très grande puissance destructrice. Ne nous testez pas », avait-il mis en garde.

Dimanche, M. Netanyahu a qualifié de développement « très dangereux » l’annonce par l’Iran qu’il commencerait à enrichir de l’uranium à un niveau prohibé par l’accord sur son programme nucléaire conclu en 2015 et a de nouveau exhorté les grandes puissances à imposer de « dures sanctions » à Téhéran.

Israël avait annoncé en mai 2018 avoir engagé pour la première fois ses F-35 dans des opérations de combat, devenant le premier pays à soumettre à l’épreuve du feu ces chasseurs bombardiers furtifs.

Les « Adir » (« puissants »), nom des F-35 en hébreu, « sont opérationnels et prennent part à des missions de combat », avait déclaré le général Amikam Norkin, commandant de l’armée de l’air.