Avant même la signature de l’accord sur le nucléaire iranien paraphé par les grandes puissances et l’Iran, le Premier ministre israélien Netanyahu s’y était opposé espérant que l’arrivée de Trump au pouvoir y mettrait un terme. Seulement voilà, plusieurs chefs d’Etats, mais aussi des experts s’opposent à l’abrogation de cet accord. Lors des rencontres en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le président français Emmanuel Macron avait défendu l’accord. C’est aujourd’hui au tour du Royaume-Uni de donner son avis. Dans un communiqué, Downing Street explique que la Première ministre britannique Theresa May a souligné l’importance de cet accord : « Le Royaume-Uni reste fermement investi dans cet accord et que nous pensons qu’il présente une importance vitale pour la sécurité régionale », peut-on lire dans le communiqué, qui ajoutant que May a également mis l’accent sur le fait qu’il est important que la convention soit « minutieusement contrôlée et appliquée de manière appropriée et que les parties s’en tiennent à leurs engagements. » Les experts sont de l’avis de Theresa May. De son côté, le chef du groupe anti-prolifération nucléaire affirme que l’abandon de l’accord nucléaire serait « impardonnable. » Yukiya Amano, patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), affirme que l’Iran se conforme pleinement aux exigences de l’accord conclu à Vienne en 2015.  Il semblerait que Netanyahu soit l’un des seuls pour qui cet accord pose problème : serait-il en train de s’isoler un peu plus sur cette question ?