En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
LeMuslimPostLeMuslimPost
Notification Afficher plus
Actualités
Salah Hamouri, 1. Ministère de l’Intérieur, 0.
A la une Actualité Société
Contre le racisme, le club de football de Lille en fait-il assez ?
A la une Actualité Société
Lutte contre l’islamophobie : si seulement l’ONU était écoutée
A la une Actualité International
Dans les universités, un racisme qui ne dit pas son nom
A la une Actualité Société
Pour le CFCM, c’est maintenant ou jamais
A la une Actualité Société
Aa
  • Accueil
  • A la une
    A la uneAfficher plus
    Salah Hamouri, 1. Ministère de l’Intérieur, 0.
    17 mars 2023
    Contre le racisme, le club de football de Lille en fait-il assez ?
    16 mars 2023
    Lutte contre l’islamophobie : si seulement l’ONU était écoutée
    15 mars 2023
    Dans les universités, un racisme qui ne dit pas son nom
    14 mars 2023
    Pour le CFCM, c’est maintenant ou jamais
    13 mars 2023
  • Actualité
    ActualitéAfficher plus
    Salah Hamouri, 1. Ministère de l’Intérieur, 0.
    17 mars 2023
    Contre le racisme, le club de football de Lille en fait-il assez ?
    16 mars 2023
    Lutte contre l’islamophobie : si seulement l’ONU était écoutée
    15 mars 2023
    Dans les universités, un racisme qui ne dit pas son nom
    14 mars 2023
    Pour le CFCM, c’est maintenant ou jamais
    13 mars 2023
  • International
    InternationalAfficher plus
    Lutte contre l’islamophobie : si seulement l’ONU était écoutée
    15 mars 2023
    Arabie saoudite-Iran : les vrais Accords d’Abraham ?
    10 mars 2023
    Elon Musk et l’imaginaire racisme anti-Blancs
    2 mars 2023
    Israël veut remettre la peine de mort au goût du jour
    28 février 2023
    La théorie du « Grand remplacement » fait des émules en Tunisie
    24 février 2023
  • Politique
    PolitiqueAfficher plus
    Eric Zemmour, relaxé mais pas vraiment relax
    22 février 2023
    À quoi sert réellement le Forif ?
    16 février 2023
    Giroud ne veut plus être récupéré par les racistes
    15 décembre 2022
    Eric Ciotti en voyage en Israël
    Avec Ciotti, la droite se droitise encore
    5 décembre 2022
    Abattage rituel : le RN prouve qu’il se fout du bien-être animal
    23 novembre 2022
  • Société
    SociétéAfficher plus
    Salah Hamouri, 1. Ministère de l’Intérieur, 0.
    17 mars 2023
    Contre le racisme, le club de football de Lille en fait-il assez ?
    16 mars 2023
    Dans les universités, un racisme qui ne dit pas son nom
    14 mars 2023
    Pour le CFCM, c’est maintenant ou jamais
    13 mars 2023
    La difficile relation entre mosquées et banques
    9 mars 2023
En train de lire: Mourir de faim ou tomber malade : le dilemme de l’Afrique
Partager
Aa
LeMuslimPostLeMuslimPost
  • Accueil
  • A la une
  • Actualité
  • International
  • Politique
  • Société
Search
  • Accueil
  • A la une
  • Actualité
  • International
  • Politique
  • Société
Vous avez un compte existant ? S\'identifier
Suivez-nous
LeMuslimPost > Blog > Live Post > Mourir de faim ou tomber malade : le dilemme de l’Afrique
Live Post

Mourir de faim ou tomber malade : le dilemme de l’Afrique

Radaction
Dernière mise à jour: 2020/04/14 at 2:33
Radaction Publié 14 avril 2020
Partager
Partager

Des femmes et des enfants qui tombent au sol, ensanglantés et piétinés lors d’une distribution de nourriture dans un bidonville de Nairobi, pendant que la police tire des gaz lacrymogènes et charge à coups de bâton.

La scène s’est déroulée vendredi dans l’immense bidonville de Kibera, en plein cœur de la capitale kényane. Elle pourrait bien préfigurer la suite, si l’Afrique ne parvenait pas à combiner la lutte contre le nouveau coronavirus et l’aide à des millions de citadins miséreux.

« Je lui donne (au gouvernement) une ou deux semaines avant que la situation n’empire. Pas en terme de coronavirus, mais en terme de faim », déclare à l’AFP Kennedy Odede, directeur de Shining hope for communities (SHOFCO), une organisation locale travaillant à Kibera.

« Si ça continue comme ça, nous pourrions jouer avec le feu », prévient-il.

Pour contenir la propagation du virus, le Kenya a isolé Nairobi et certaines zones côtières du reste du pays, et imposé un couvre-feu nocturne. Ces décisions ont déjà coûté leur emploi à de nombreux Kényans, observe M. Odede.

Le président Uhuru Kenyatta a brandi la menace d’un confinement total pour obliger ses concitoyens à respecter les règles. Mais les officiels reconnaissent que ce serait un choix déchirant alors que 60% des habitants de Nairobi vivent dans des bidonvilles.

« Enfermer les gens dans les bidonvilles sera la dernière option. Il y a beaucoup de choses à faire avant ça », indique à l’AFP, sous couvert d’anonymat, un haut responsable de la sécurité kényane.

Le coronavirus est arrivé tardivement en Afrique. Mais il s’enracine progressivement, avec désormais plus de 15.000 cas et 800 morts recensés sur le continent.

Alors que l’Europe et les États-Unis ont attendu des semaines avant d’agir, l’Afrique a sans tarder fermé ses frontières et interdit les rassemblements de masse.

L’île Maurice, le Rwanda et la Tunisie ont été les premiers à imposer un confinement total, Maurice allant même jusqu’à fermer ses supermarchés et boulangeries pendant 10 jours.

Première puissance industrielle du continent, l’Afrique du Sud leur a emboité le pas. Le Nigeria a prolongé lundi pour deux semaines le confinement à Abuja, la capitale fédérale, et Lagos, ville la plus peuplée d’Afrique avec 20 millions d’habitants.

– Un confinement ‘intenable’ –

Dans ces deux villes, des millions de personnes dépendent de l’économie informelle pour survivre.

« La réaction inévitable a été de suivre ce que le reste du monde faisait », remarque Jakkie Cilliers, expert auprès de l’Institute for Security Studies (ISS), qui a appelé les Africains à élaborer leur « propre solution » pour vaincre le virus.

« Un confinement est impossible à mettre en œuvre et est intenable dans la plus grande partie de l’Afrique », argue-t-il. « Vous condamnez les gens à choisir entre mourir de faim ou tomber malades ».

« Dix personnes vivant dans un abri en tôle (…) ne peuvent pas rester trois semaines sans sortir dehors », fait-il valoir.

Toutefois, la plupart des pays africains ont résisté à cette tentation. Madagascar et le Ghana ont ordonné le confinement de certaines villes et régions. Le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Niger ont décrété des états d’urgence et des couvre-feu nocturnes.

Comme le Kenya, le Bénin a isolé des villes. La Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Niger ont fait de même avec leurs capitales.

L’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé du continent avec plus de 100 millions d’habitants, a fermé ses frontières terrestres et ses écoles, mais n’a pas restreint les mouvements de la population.

Le confinement est irréaliste « car il y a de nombreux citoyens qui n’ont pas de maison » et « même ceux qui ont des maisons doivent chaque jour joindre les deux bouts », a estimé le Premier ministre Abiy Ahmed.

Préférant s’en remettre à Dieu, des pays comme le Burundi et la Tanzanie ont eux décidé d’ignorer largement les conséquences sanitaires de la pandémie, et la vie y continue quasiment comme si de rien n’était.

« Le coronavirus ne devrait pas du tout être une raison pour détruire notre économie », a déclaré le président tanzanien John Magufuli.

– Des mesures ‘improductives’ –

Pour que les différents types de confinement fonctionnent en Afrique, il faut une aide significative de l’État, jugent les experts. Mais le défi est particulièrement difficile à relever sur un continent dépendant largement des donateurs internationaux.

Le Kenya a allégé les impôts et distribue de l’eau gratuitement dans les bidonvilles. Le gouvernement sénégalais paye les factures d’électricité et l’Ouganda a demandé aux propriétaires de ne pas réclamer de loyers jusqu’à la fin de la crise.

Mais la commentatrice politique Rachel Strohm estime que de telles mesures bénéficieront avant tout au « secteur formel ».

Au Nigeria, en Ouganda, au Rwanda, en Afrique du Sud et ailleurs, les gouvernements distribuent de la nourriture, mais seulement à « une fraction des personnes vulnérables », ajoute-t-elle.

Elle considère que les mesures prises sont en fait « inefficaces et improductives ». Les couvre-feu font par exemple que les gens se massent au même endroit au même moment pour prendre les transports en commun, chacun tentant de rentrer chez soi à l’heure.

Rachel Strohm et Kennedy Odede suggèrent de mettre plutôt en place des transferts directs d’argent liquide aux populations, afin d’éviter le chaos des distributions de nourriture.

Ils estiment aussi que les bailleurs de fonds internationaux, eux-mêmes confrontés au coronavirus, devront venir en aide.

Une autre solution pour éviter le confinement total et l’effondrement des économies serait de procéder en masse à des tests. L’Afrique du Sud est le seul pays du continent à oser cette approche, mais le nombre de tests menés – environ 70.000 – est encore « bien trop faible », a reconnu le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

La plupart des pays africains n’ont qu’une capacité limitée à pratiquer des tests.

Dans le même temps, le durcissement des mesures appliquées sur le continent s’est accompagné d’une hausse des brutalités des forces de l’ordre, qui ont souvent recours à la force pour obtenir le consentement des populations.

Vous pourriez aussi aimer

Le reportage de Zone Interdite, une production mensongère

Israël en quête de légitimité au sein de l’Union africaine

Mobilisation des Hijabeuses contre l’amendement du Sénat

Le Canada célèbre la première Journée nationale de commémoration de l’attentat à la mosquée de Québec

Radaction 14 avril 2020
Partagez cet article
Facebook Twitter Email Print
LeMuslimPostLeMuslimPost
Suivez-nous

©2022 - LeMuslimPost. All Rights Reserved.

  • TENDANCE
  • ISLAMOPHOBIE
  • PALESTINE
  • HALAL

Supprimé de la liste de lecture

Annuler