Lundi, l’entrée d’Al-Aqsa à Jérusalem par la porte al Rahma (la Miséricorde) était bloquée, après que police israélienne ait fermé par des chaines en acier cette porte de la façade nord de la mosquée, la veille.

Le lendemain, des incidents ont éclatés alors que les fidèles se sont vus empêcher d’entrer.

Selon le Cheikh Omar al-Kaswani, le directeur de la mosquée interrogé par l’agence Anadolu, la police israélienne aurait agressé et interpellé des fidèles et des gardiens de la mosquée.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné aujourd’hui la fermeture de cette entrée de la mosquée Al-Aqsa, pour laquelle il n’y a pas eu encore d’explications.

« Nous tenons le gouvernement israélien pour pleinement responsable de cette détérioration et le mettons en garde de ne pas poursuivre cette politique et de nuire à notre peuple, ce qui entraîne parfois des réactions violentes. Lundi, cette entrée a été fermée pendant trois heures des fidèles ont tenté de pénétrer de force dans l’enceinte et ont été arrêtés par la police », a t-il déclaré, cité par le Jérusalem Post.

De son côté, la Jordanie, gardienne des lieux saints, a aussi déposé une lettre du protestation auprès du ministère israélien des Affaires étrangères, dénonçant « des actions provocatrices israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa », a rapporté l’agence de presse jordanienne Petra.

Le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, Sufyan Al-Qudah, a demandé à Israël « d’agir conformément au droit international et de rouvrir immédiatement les portes, de respecter le caractère sacré du lieu saint, de cesser d’empêcher l’entrée de fidèles, de retirer ses forces de sécurité de la mosquée Al-Aqsa ».

La porte a finalement été rouverte aujourd’hui.