« M. Saléhi est une personnalité scientifique et politique éminente », et ces sanctions, qui témoignent « du désespoir » des Américains, n’auront aucun effet sur le progrès du programme nucléaire pacifique de la République islamique d’Iran », estime M. Moussavi dans un communiqué.
Titulaire d’un doctorat en ingénierie nucléaire de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), aux Etats-Unis, M. Saléhi a été ministre des Affaires étrangères de son pays entre 2010 et 2013 avant de prendre la direction de l’OIEA.
Depuis mai 2019, la République islamique s’est affranchie de plusieurs engagements clef qu’elle avait pris en vertu de l’accord international sur le nucléaire iranien de 2015, en riposte à la décision prise par Washington en 2018 de dénoncer unilatéralement cet accord et de rétablir de lourdes sanctions économiques contre Téhéran.
La République islamique a toujours démenti chercher à se doter de l’arme atomique comme l’en accuse le gouvernement du président américain Donald Trump.