Alors que les critiques de la Chine après l’intervention d’Ozil sur la répression des minorités muslmanes se poursuivent, Williams, double vainqueur de la Coupe du monde de rugby avec les All Blacks, converti à l’islam, a apporté tout son poids.
Alors que les critiques de la Chine après l’intervention d’Ozil sur la répression des minorités muslmanes se poursuivent, Williams, double vainqueur de la Coupe du monde de rugby avec les All Blacks, converti à l’islam, a apporté tout son poids.
« C’est un moment triste où nous optons pour les avantages économiques plutôt que l’humanité », a a posté le joueur néo-zélandais sur Twitter avec une illustration représentant une main portant le drapeau chinois agrippant une autre main tenant le drapeau du Turkestan oriental, terme utilisé par des nombreux séparatistes ouïghours pour désigner le Xinjiang, et dégoulinant de sang.
Dans un tweet posté le 13 décembre dernier, Ozil, champion du monde 2014 avec l’Allemagne, avait dénoncé le « silence » des pays musulmans sur la situation actuelle au Xinjiang, une région au nord-ouest de la Chine où Pékin est soupçonné d’avoir interné un million de musulmans.
« Des Corans sont brûlés… des mosquées détruites… les écoles islamiques interdites… des intellectuels religieux tués les uns après les autres… Des frères envoyés par la force dans des camps », s’était indigné Mesut Ozil dans un message diffusé en turc sur Twitter et Instagram.
L’Allemand d’origine turque avait également affirmé que « les femmes sont forcées d’épouser des hommes chinois ».
Par mesure de rétorsion, Pékin avait fait retirer Ozil des versions chinoises du populaire jeu Pro Evolution Soccer (PES).