Le chef de la diplomatie saoudienne a été reçu par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, en présence de son homologue Sabri Boukadoum, a indiqué l’agence officielle APS.
Le président Tebboune, élu le 12 décembre, a été invité par le roi Salmane à effectuer une visite en Arabie saoudite.
Aucun détail n’a filtré sur la teneur des entretiens, sinon que les deux parties ont relevé leur « convergence » de vues sur « plusieurs dossiers », selon le ministre saoudien, cité par l’APS, en exprimant l’attachement de son pays à « une coordination avec l’Algérie sur tout ce qui est à même de servir les intérêts du monde arabo-musulman ».
L’Algérie a multiplié récemment les consultations pour tenter d’œuvrer au règlement politique du conflit libyen qui menace la stabilité régionale.
Elle a d’ailleurs proposé d’accueillir un « forum de réconciliation nationale » entre protagonistes de la crise en Libye, selon le comité de l’Union africaine (UA) chargé de « trouver des solutions » au conflit.
Mercredi, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, a rencontré le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen, dans son fief de Benghazi, dans le cadre des efforts de médiation de son pays entre les camps rivaux.
Depuis avril 2019, des combats opposent aux portes de Tripoli (ouest) les troupes du gouvernement d’union nationale (GNA), soutenu par l’ONU, et les forces du maréchal Haftar, qui ont lancé une offensive pour conquérir la capitale, siège du GNA.
Un cessez-le-feu très précaire est entré en vigueur le 12 janvier et des efforts sont en cours pour tenter de le renforcer.