La scène politique israélienne est en pleine ébullition, avant les nouvelles élections, convoquées après l’échec du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de former une coalition de gouvernement à l’issue des élections du mois d’avril.
L’opposition de gauche cherche à s’unir pour empêcher le Likoud de Benjamin Netanyahu, au pouvoir depuis 2009, et bien placé dans les sondages, pour remporter une nouvelle fois le scrutin de septembre.
Les petits partis de gauche, comme le parti d’Ehud Barak: « Israël démocratique » cherchent aussi à s’unir sur des listes communes pour éviter des déperditions de voix au cas où ils n’atteindraient pas le seuil d’éligibilité, fixé à 3,25% de l’ensemble des voix, dans le système proportionnel israélien.
Dans un communiqué commun, le chef de file de Meretz, Nitzan Horowitz et Ehud Barak ont annoncé jeudi leur décision d’unir leurs partis sur la liste commune « Le camp démocratique ».
Stav Shaffir, une députée du parti travailliste, âgée de 34 ans très engagée dans le combat contre les inégalités sociales en Israël, rejoindra également la liste dont elle occupera la deuxième place, Nitzan Horowitz en prenant la tête.
« Les initiateurs de cette union estiment qu’établir + le camp démocratique + est une étape initiale et cruciale pour remettre l’Etat d’Israël sur le droit chemin », selon le communiqué.
Benjamin Netanyahu a battu samedi le record de longévité à la tête d’Israël, détenu par le père fondateur du pays David Ben Gurion.
Chef du gouvernement entre 1996-1999, puis à nouveau depuis 2009, il a remporté les législatives d’avril, mais, incapable de former une coalition, a choisi de convoquer de nouvelles élections, qui se tiendront peu avant une audition prévue en octobre durant laquelle il risque d’être inculpé pour corruption.