L’histoire montre que Mohamed, paix et bénédictions soient sur lui, consulte des femmes pour peser leurs opinions. Au moins une femme, Umm Waqara, aurait été nommé imam à la place de la réalisation de tâches ménagères. Les femmes ont contribué de manière significative à la canonisation du Coran.
Une femme est connue pour avoir corrigé une des décisions venant du calife Omar sur la dot. Les femmes ont prié dans les mosquées séparées des hommes, ont été impliquées dans la transmission de hadiths, ont donné refuge aux hommes, engagés dans des transactions commerciales, ont été encouragées à la recherche de connaissances et étaient à tour de rôle instructeurs et élèves de la première période islamique.
Le statut de la femme en Islam prémoderne: pas de titre religieux, mais beaucoup de responsabilités politiques
Aucune femme n’a tenu de titre religieux en Islam, mais nombreuses d’entre elles détiennent de nombreux pouvoirs politiques, certaines conjointement avec leur mari, d’autres de façon indépendante. Les femmes des chefs les plus connus de l’ère prémoderne comprennent plusieurs femmes.
Khayzurane a gouverné l’empire musulman sous trois califes Abassides au huitième siècle. Malika Asma bint Shihab al-Sulayhiyya et Malika Arwa bint Ahmad al-Sulayhi ont toutes deux détenu le pouvoir au Yémen au onzième siècle. Il y a également eu Sitt al-Mulk, unereine de l’Egypte au 11ème siècle ou encore la reine berbère Zaynab al-Nafzawi Ya.
Néanmoins, le statut de la femme dans l’Islam prémoderne n’est en général pas conforme aux idéaux coraniques, mais plutôt aux normes culturelles patriarcales qui les prévalent. En conséquence, l’amélioration du statut des femmes est devenu un enjeu majeur dans l’Islam moderne et réformiste.
Le statut de la femme: une amélioration dès l’arrivée de Mohamed (PBSL)
Avant l’avènement de l’Islam et des instructions du prophète Mohamed, paix et bénédictions soient sur lui, la polygamie et les infanticides sont pratiques récurrentes dans l’Arabie préislamique. La femme est considérée comme un être sans droit ni devoir.
La dernière femme de Mohamed (PBSL), Aïcha, que la paix soit sur elle, est une autorité bien connue en ce qui concerne le domaine de la médecine, de l’histoire et de la rhétorique. Le Coran fait également référence aux femmes qui ont prêté serment d’allégeance à Mohamed, paix et bénédictions soient sur lui, indépendamment de leurs proches masculins.
Certaines femmes distinguées se sont converties à l’Islam avant leurs maris, une démonstration de la reconnaissance de l’Islam de leur capacité d’établir des actions indépendantes. Le calife Omar a aussi nommé des femmes pour être fonctionnaires dans le marché de Médine.
Des biographies de femmes distinguées, qui font notamment partie de l’entourage de Mohamed (PBSL), montrent que les femmes se sont comportées de manière relativement autonome au début de l’Islam. Dans les cercles soufis, les femmes sont également reconnues en tant qu’enseignantes, «mères spirituelles» et même en tant qu’héritières des secrets spirituels de leurs pères.