Dans l’Islam, la femme a toujours été privilégiée par des considérations qui la protègent et la rendent plus importante aux yeux de l’homme et la société. Cependant, la répartition de l’héritage légal fait toujours débatquant aux droits de la femme en général, et de la sœur en particulier, dans ce que laisse un défunt proche.
Le Saint Coran indique avec précision la règle générale dans l’héritage au sein d’une famille musulmane. Au Verset 11 du Sourate « Al-Nisaa »(Les Femmes), Allah dit : «Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalenteàcelle de deux filles. S’il n’y a que des filles, même plus de deux, àelles alors deux tiers de ce que le défunt laisse. Et s’il n’y en a qu’une, àelle alors la moitié» c’est comme ça que le Saint Coran recommande la division d’un héritage entre les enfants. Et si beaucoup contestent fortement cette règle jugée « injuste », l’Islam explique bien que le fils récupère le double de ce qui est de droit de la sœur parce que la femme n’a aucune obligation financière et cette charge revient entièrement àl’homme qui doit couvrir les besoins de la femme (épouse, mère, fille, sœur) comme le logement, la nourriture, l’habillement et tout besoin matériel.
Toutefois, la part de la femme dans l’héritage peut être équivalente ou supérieureàcelle de l’homme dans certains cas qui respectent les liens de parentéde l’hériter avec le défunt. L’Islam garanti àla femme, peu importe sa position dans sa famille, le droit d’héritier et menace toute personne qui essaye de la priver ou de détourner sa part dans la succession en s’appuyant sur les paroles d’Allah : « Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, et transgresse Ses ordres, Il le fera entrer au Feu pour y demeurer éternellement.»(Sourate « Al-Nisaa »- Verset 4).
Ainsi tous les musulmans doivent appliquer la loi d’Allah et ne pas la contredire, car la femme reste le seul responsable de son héritage.
Il est vrai qu’il existe une grande polémique au tour de la question de l’héritage dans l’Islam et l’égalitédes parts entre homme et femme àce sujet. Ce débat est devenu si traditionnel qu’il se pose pratiquement dans toutes les familles musulmanes alors que le Très Haut a étébien explicite dans son message coranique en établissant la règle générale :« Le mâle hérite deux fois plus que la femelle »et les cas spécifiques oùl’héritage est réparti àparts égales indépendamment du sexe entre les enfants. Nous vous exposons alors deux situations que confrontent souvent les musulmans :
– Dans le cas où le défunt laisse derrière lui des enfants utérins (frère et sœur) et qui ne sont pas exclus par aucun héritier de prime ordres ou un testament, la sœur hérite comme son frère le sixième de la succession. Ceci a été bien évoqué au Verset 12 du Sourate « Al-Nisaa » : Et si un homme, ou une femme, meurt sans héritier direct, cependant qu’il laisse un frère ou une sœur, à chacun de ceux-ci alors, un sixième.
– Dans le cas où le nombre des frères et sœurs est supérieur à deux, l’héritage du défunt se partage à parts égales entre eux. Ainsi, les frères prennent un tiers et les sœurs se divisent un tiers. Ceci a été bien évoqué au Verset 12 du Sourate « Al-Nisaa » : « S’ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers, après exécution du testament ou paiement d’une dette, sans préjudice à quiconque. »
L’Islam a bien étéclair au sujet de l’héritage légal et le droit de la femme en général et la sœur en particulier a étébien protégépar des règles strictes. Cependant, il faut rappeler que le partage de la succession d’un défunt ne se fait qu’après la libération de toutes ses dettes dues aux personnes et àAllah (Zakat) et après l’exercice de son testament, s’il y en a.