Dans son autobiographie, qui va paraître la semaine prochaine, le footballeur français Antoine Griezmann revient sur sa fulgurante ascension, de son enfance à Mâcon, en Saône-et-Loire, à sa vie de star à l’Atlético de Madrid. Au fil des pages, le sportif parle également de sujets bien plus intimes, comme la religion. Griezmann confie avoir fait son premier tatouage à 18 ans : « Ce tatouage accompagne celui de la Vierge Marie, à laquelle ma mère fait souvent référence. C’est une fervente catholique. Par influence, je baigne dans la religion depuis tout petit. (…) Je continue, ponctuellement, d’allumer des bougies dans les églises. » Concernant l’Islam, le joueur fait preuve d’un grand respect — comme la plupart des footballeurs d’ailleurs : « Lorsque je toque à la porte de Paul Pogba et qu’il ne répond pas, je sais qu’il fait sa prière ; alors, je repars et le laisse tranquille. Idem quand je constate qu’il a sorti son tapis. J’aime l’observer, comparer nos pratiques religieuses respectives m’intéresse. Je suis respectueux des rites de chacun. Lorsque nous recevons pour un barbecue à la maison, je veille à choisir la bonne viande quand je sais que nous attendons des musulmans. Je me nourris de toutes les croyances », indique le Bleu. Une leçon de tolérance dont devraient s’inspirer certains si prompts à critiquer les footballeurs.