Selon Le Canard Enchaîné, Emmanuel Macron fourmille d’idées depuis la décapitation d’un enseignant. Cet acte odieux est aujourd’hui l’occasion pour l’exécutif français de viser les coupables tout trouvés : les musulmans. L’Etat français s’est d’ailleurs lancé dans une bataille qui va dans tous les sens : demandes de dissolution du CCIF ou encore de BarakaCity, perquisitions et convocations d’imams, sorties « personnelles » de Darmanin contre le halal… Avec, en toile de fond, une accusation de « séparatisme ».
L’hebdomadaire satirique français assure que le président de la République, lors d’une réunion avec ses conseillers, a proposé notamment d’expulser les fichés S vers leurs pays d’origine. Emmanuel Macron demande par ailleurs des mesures « les Etats qui encouragent le salafisme sur notre sol ». Oubliant un peu vite que la France est l’un des principaux fournisseurs d’armement du royaume saoudien.
« Combat à mort » « décapiter » « délit de séoaratisme » « nouveau Guantanamo » , le gouvernement français parle.
Les persécutions contre la minorité musulmane deviennent la règle en France… comme en Chine.
Ne rien dire, c’est mourir en silence. pic.twitter.com/TKvtMdFEuB
— Islam&Info (@Islametinfo) October 21, 2020
Le Canard indique enfin que les conseillers juridiques se sont réunis pour un brainstorming qui s’est avéré instructif : l’un d’eux a en effet proposé de prononcer des « mesures d’éloignement » contre les fichés S dont les pays ne voudraient pas. Une sorte de Guantanamo, donc. « Non pas comme à Guantanamo. A Guantanamo, il y avait des tortures ? », conclut un autre. Voilà qui fait froid dans le dos.