Réagissant à la censure d’un auteur raciste, Elon Musk a osé affirmer que les médias américains étaient racistes contre les Blancs et les Asiatiques.
« Pendant très longtemps, les médias américains ont été racistes envers les personnes non-blanches, désormais, ils sont racistes envers les Blancs et les Asiatiques ». Elon Musk voulait faire de Twitter un espace de liberté. Mais ses récentes sorties polémiques montrent à quel point le réseau social peut être un danger.
Le patron de Twitter réagissait à une autre polémique, lancée celle-là par l’auteur de la bande dessinée « Dilbert », créée par Scott Adams. Le dessinateur a estimé, lors d’une interview sur YouTube, que les Noirs américains font partie d’un « groupe haineux » et estimé que les Blancs devaient « s’éloigner d’eux ».
Conséquence de cette sortie raciste : plusieurs journaux américains, dont le Washington Post, le New York Times, le Los Angeles Times ou encore USA Today, ont décidé de ne plus publier « Dilbert ». L’auteur s’est expliqué ainsi : il estime que la haine est la conséquence que « près de la moitié des Noirs ne sont pas d’accord avec les Blancs ». Il a ajouté « ne vouloir rien avoir à faire avec eux ». Scott Adams rappelle qu’il se sentait noir, avant de « redevenir blanc ».
Pour Elon Musk, les journaux qui ne veulent plus être liés au raciste Scott Adams seraient donc « racistes ». Si les journaux n’accueillent plus les dessins d’Adams, ce dernier pourra largement trouver sa place sur Twitter. Car depuis l’arrivée d’Elon Musk à la tête du réseau social, les discours de haine ont bondi, estiment plusieurs chercheurs. Ou quand la liberté d’expression dépasse les bornes.