Voilà une décision qui devrait une nouvelle fois embrasser le Proche-Orient. Recevant le Premier ministre israélien, Donald Trump a décidé de signer un décret reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le Golan. Plusieurs mois après avoir déclaré Jérusalem capitale de l’Etat hébreu et transféré son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, c’est une nouvelle décision en faveur d’Israël que vient de prendre le président américain.

En pleine campagne électorale dans son pays, le Premier ministre israélien Netanyahu a déclaré que son pays « ne renoncerait jamais » à la majeure partie du Golan syrien conquis par l’Etat hébreu lors de la guerre des Six Jours en 1967, avant de l’annexer en 1981. Une annexion qui n’a jamais été reconnue par la communauté internationale mais que les Etats-Unis, eux, ont donc décidé de reconnaître.

Lors de cette rencontre, Donald Trump a également soutenu les offensives de l’armée israélienne en territoire occupé. Les Etats-Unis « reconnaissent le droit absolu d’Israël à se défendre », a déclaré le président américain aux côtés du Premier ministre israélien à la Maison Blanche. Donald Trump a qualifié d' »attaque méprisable » le tir d’une roquette en provenance de la bande de Gaza qui a fait sept blessés près de Tel-Aviv dans la nuit de dimanche à lundi. L’armée israélienne a lancé en représailles des frappes dans la bande de Gaza.

De son côté, l’ONU a tenu a calmer les ardeurs israéliennes. L’organisation internationale exhorte toutes les parties au Proche-Orient à « une retenue maximale » après les frappes israéliennes à Gaza en riposte à un tir de roquette, a indiqué son porte-parole Stéphane Dujarric. « Le secrétaire général (Antonio Guterres) est profondément préoccupé par les derniers développements liés à Gaza », a-t-il dit lors de son point presse quotidien, rappelant que « le tir d’une roquette de Gaza vers Israël est une violation sérieuse et inacceptable » du droit international. L’ONU affirme travailler « pour faire diminuer la tension », là où le président américain attise un peu plus le feu.