« Nous demandons que des consignes claires soient transmises aux préfets pour que ces sanctions cessent immédiatement », déclare à l’AFP Florent Gueguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe 800 associations de lutte contre la pauvreté.
Des cas ont notamment été relevés à Paris, Lyon (Est) et Bayonne (Sud-Ouest), précisent les associations.
« Nous avons sensibilisé la préfecture de Paris à ce problème », déclare le Samusocial qui gère le numéro d’urgence des sans-abri.
Depuis mardi midi, les Français sont soumis à un confinement général. Pour circuler, ils doivent être munis d’une attestation officielle motivant leurs déplacements sous peine d’une amende de 135 euros.
Les associations ont à plusieurs reprises alerté les autorités sur les difficultés pour les personnes à la rue de respecter cette mesure, ainsi que les principes de précaution pour limiter les risques de contamination.
Quelques dizaines de SDF sont contaminés par le Covid-19, selon les autorités. Pour ceux qui ne peuvent pas être isolés dans les centres d’hébergement et dont l’état ne nécessite pas une hospitalisation, ils seront accueillis dans les prochains jours dans des centres dédiés dits de « desserrement ».
Des chambres d’hôtels seront aussi réquisitionnées pour héberger les personnes encore à la rue.