Elle est, comme une centaine de ses collègues, accusée de s’être radicalisée. Le tort de cette fonctionnaire de police de Raincy ? Avoir, entre mars et août 2014, dénoncé sur Facebook les politiques israélienne et française, puis avoir écrit : « La Palestine vivra, Palestine vaincra, inch’allah ». Malgré des excuses, la policière est passée devant un conseil de discipline.
Lol les soirées black face, les groupes whats app et les pages facebook ouvertement racistes, refuser des plaintes, insulter, tuer, frapper, éborgner des gens ÇA VA.
Mais des posts anti Israël OULA NON
Quel pays Incroyable https://t.co/suDsdSwxvY
— Le Bonjour Tristesse (@LeBjrTristesse) February 7, 2020
Mercredi dernier, la commission disciplinaire de la préfecture de police de Paris a demandé sa révocation. Il reproche à la fonctionnaire d’avoir porté « atteinte au crédit de la police nationale sur les réseaux sociaux », là où elle aurait dû faire preuve de « réserve ».
Au Parisien, l’avocat de la fonctionnaire de police se demande pourquoi avoir attendu si longtemps. « C’est un dossier qui dormait depuis 2015 à la préfecture de police et qui a été déterré », dit-il, reprochant au conseil de discipline de n’avoir, « à aucun moment », prononcé « le mot de radicalisation ».
On saura dans moins de six mois si la policière est réellement exclue de la police ou non.