Les français vont se rendre aux urnes pour élire le 8ème président de la Vème République. L’élection présidentielle 2017 s’annonce comme l’un des scrutins les plus incertains. Après l’annonce de l’actuel Président François Hollande, de ne pas prendre part à ce scrutin, et l’évincement des ténors tels que Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou encore Manuel Valls, la candidate Front National, Marine Le Pen se trouve donc en ballottage favorable.
Faire un tableau exactement comme sur cette image : https://www.francebleu.fr/s3/cruiser-production/2016/07/cf7b1992-2d76-46ff-8a67-4ce67a82b86f/860_calendrier-elections-france.jpg
Les dates des élections présidentielles 2017 ont été fixées lors du Conseil des ministres du 4 mai. Le premier tour est prévu pour le dimanche 23 avrils 2017, et le second tour aura lieu le dimanche 7 mai 2017.
Les résultats seront par les médias à partir de 20 heures le soir de chaque tour de scrutin. Mais il s’agira alors que d’estimations et non de résultats officiels. L’annonce des résultats officiels par le Conseil constitutionnel, sont respectivement fixés au 26 avril 2017 au plus tard pour les scrutins de premier tour et au 17 mai 2017 au plus tard pour le second tour.
Pour pouvoir voter à l’élection présidentielle, il suffit d’avoir 18 ans, et être de nationalité française, et bien sûr jouir de ses droits civils et politiques. Pour les citoyens européens résidant en France, il est possible de voter aux élections municipales et européennes. Les démarches administratives sur les listes électorales sont les mêmes que pour les citoyens français. Ils ne doivent par contre pas être déchus de leurs droits civils et politiques dans leur pays d’origine, et ne peuvent plus voter dans un autre pays de la zone européenne.
Les bureaux de vote ouvriront à 8 heures du matin pour le premier et second tour. L’horaire de fermeture des bureaux de vote est fixé à 19 heures dans toutes les communes, néanmoins certaines dérogations locales seront possibles pour une fermeture des bureaux à 20 heures.
Pour éviter les fraudes ou perturbations du vote, plus de 2000 délégués du Conseil constitutionnel auront pour tâche de contrôler le bon fonctionnement des bureaux de vote. Ces délégués son sélectionnés parmi les magistrats administratifs et judiciaires.
Pour devenir un candidat « officiel » à l’élection présidentielle, il faut déposer 500 parrainages d’élus- maires, sénateurs, députés, parlementaires européens, conseillers régionaux et généraux, et les membres de l’Assemblée corse et des Assemblées d’outre-mer. Pour les petits candidats cette course aux parrainages est un réel parcours du combattant, d’autant plus que cette année le nom de tous les parrains sont dévoilés.
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Les sondages sont nombreux durant cette campagne présidentielle, les instituts français livrent régulièrement leurs sondages réalisés auprès des Français. Il sont souvent critiqués mais fortement commentés :
Ils seront onze candidats sur la ligne de départ, a annoncé Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, le samedi 18 mars 2017. Deux femmes et neuf hommes ayant obtenu les 500 parrainages nécessaires pour être candidat à l’élection présidentielle.
Enseignante en économie, va vivre sa deuxième élection présidentielle après celle de 2012, ou elle avait obtenu 0,56% des voix. En 2008 elle devient porte-parole nationale de LO, succédant à Arlette Laguiller. A 47 ans, cette, agrégée d’économie et de gestion se définit comme la seule candidate communiste de cette élection et espère « faire entendre le camp des travailleurs » et permettre « aux travailleurs, aux chômeurs et aux exploités de défendre leurs intérêts, à l’opposé de ceux du patronat et des actionnaires qui encaissent des millions et des millions »
Après avoir été membre en 1999, du Rassemblement pour la France et l’indépendance de l’Europe (RPF), fondé par Charles Pasqua et Philippe de Villiers puis, en 2004, de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) Président et fondateur de l’UPR. Il fonde son parti l’UPR, qu’il préside. Ce diplômé d’HEC et de l’ENA. Son parti, un mouvement souverainiste est un partisan de la sortie de l’Union européenne, le « Frexit. » Déjà candidat à l’élection présidentielle de 2012, mais n’avait recueilli que 17 signatures sur les 500 requises.
Diplômé d’HEC et de l’ENA, il fonde son parti (S&P), en 1996, il se veut le candidat « antisystème ». Dans son programme il prône la sortie de l’OTAN, de l’Union européenne et de la zone euro. Plus étonnant, il défend très sérieusement l’idée de coloniser la Lune, dans le but d’explorer la planète Mars. A 75 ans, le doyen de cette élection présidentielle, est un habitué de cet exercice, en 1981 et 1988, il n’avait pas recueilli les parrainages nécessaires avant d’y parvenir en 1998, et avait obtenu 0,28% des voix. En 2002 et 2012, il avait à nouveau tenté d’être candidat, mais n’avait pas réuni les signatures nécessaires.
Maire d’Yerres (Essone) depuis 1995, il est aussi député de l’Essone depuis 1997et président de la communauté d’agglomération du Val d’Yerres Val de Seine. Diplômé de l’ENA, il s’est toujours déclaré gaulliste, républicain et souverainiste, il est attaché à l’État-nation français et à la position de la France dans le monde. Cependant, il ne souhaite pas un « Frexit » mais une Europe remodelée. A 56 ans le Président de Debout la France veut « reconstruire une belle Europe » avec, comme passage obligé, la « transformation de l’euro en monnaie de réserve et d’échange pour les pays européens » et la nécessité d’une « souveraineté monétaire ».
Après avoir obtenu une maîtrise de droit public, et un DEA en droit public, il fait son entrée en et endosse les postes de conseiller municipal, conseiller régional, sénateur, député, ministre, premier ministre. Le gagnant surprise de la primaire de droite, a vu sa campagne bouleversée par l’affaire d’emploi fictif de sa femme, ce qui a mis à mal son image de « candidat intègre. » A 63 ans, il décide de présenter un programme de « rupture », avec des mesures d’inspiration libérale, refonte du droit du travail, fin des 35 heures, retraite à 65 ans, réforme de l’Assurance maladie.
Après avoir obtenu une licence d’histoire, il commence sa carrière politique comme assistant parlementaire, il devient ensuite premier président du Mouvement des jeunes socialistes. Il occupera par la suite les postes de député, porte-parole du PS, conseiller régional, ministre délégué à l’économie sociale et solidaire, puis de l’éducation nationale supérieur. Vainqueur de la primaire de gauche, il portera outre les couleurs du parti socialiste, celles d’Europe écologie-Les Verts après que Yannick Jadot vainqueur de la primaire écologique annonce son ralliement en février. Les mesures phares de son programme, le revenu universel, le 49.3 citoyen et la réforme du Conseil constitutionnel.
A 21 ans il est élu maire de Lourdios-IchèreAncie un petit village de 160 habitants, ce qui fait de lui l’un des plus jeunes maires de France, cinq ans plus tard, il est élu conseiller général du canton d’Accous et entre au Conseil général des Pyrénées-Atlantiques comme benjamin. Ancien compagnon de François Bayrou au Modem, Jean Lassale, il participe activement à la campagne présidentielle de celui-ci en 2007. Il est dans la foulée élu député UDF-MoDem aux législatives de juin 2007. A 61 ans, il va vivre sa première campagne présidentielle. Ce technicien agricole spécialisé dans l’hydraulique et l’aménagement du territoire se définit comme le « défenseur des territoires ruraux et d’une écologie humaniste ».
Etudiante en droit, elle obtient une maîtrise, puis un DEA de droit pénal. Elle obtient ensuite le certificat d’aptitude à la profession d’avocat et devient avocate au barreau de Paris, puis rejoint le FN en tant que directrice juridique. Elue Conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais, conseillère régionale des Hauts-de-France, député européenne, elle devient présidente du Front National en 2011 succédant à son père Jean Marie Le Pen. A 48 ans Marine Le Pen va vivre sa deuxième élection présidentielle, après avoir obtenu 17,90% des voix en 2012. Côté programme, préférence nationale, sortie de l’euro. Elle est aussi au cœur d’enquêtes judiciaires visant son parti et son entourage.
Diplômé d’HEC, il devient inspecteur des finances avant de de commencer une carrière de banquier d’affaires chez Rothschild & Cie. Jamais élu mais ancien ministre de l’économie et des finances après avoir été secrétaire général adjoint au cabinet du président de la République française auprès de François Hollande. Il lance en avril 2016 le mouvement En marche ! et quitte gouvernement le 30 août, avant de déclarer officiellement sa candidature. Ni de droite ni de gauche, il plaide pour une retraite à la carte, la fin des 35 heures pour les jeunes en autre.
Il a occupé les fonctions de Ministre délégué à l’Enseignement professionnel sous le gouvernement de Lionel Jospin. Président délégué du conseil général et Sénateur de l’Essonne. Il a animé la gauche du PS depuis le début des années 1990 avant de le quitter en 2008, il se veut le candidat à gauche du PS. Eurodéputé depuis 2009, il sera ensuite candidat à l’élection présidentielle de 2012 sous la bannière du Front de gauche où il finira 4e, avec 11,10 % des voix. A 65 ans, ils se présente à l’élection 2017 sous une nouvelle bannière, celle de La France insoumise, avec au programme, la séparation des banques, la protection des biens communs l’abrogation de la loi travail en autre.
Il fait ses débuts en politique chez Lutte ouvrière avant de rejoindre la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), devenue le Nouveau Parti anticapitaliste en 2009. Alors qu’il est ouvrier et l’un responsable syndical CGT à l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) il participe au mouvement social pour empêcher la fermeture du site, ce qui avait permis le maintien de 955 emplois. Déjà candidat en 2012, il avait obtenu 1,15 % des voix. Smic net à 1.700 euros et augmentation générale des salaires de 300 euros, interdiction des licenciements et travail pour tous, gratuité des services publics au programme sont les points phares de son programme.
C’est l’une des nouveautés de ce scrutin présidentiel 2017 : La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HAPTVP) a rendu publique les déclarations de patrimoine des candidats à l’élection présidentielle. Il ne s’agit pas d’une déclaration de revenus ni d’une déclaration de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). C’est en réalité la totalité des biens propre des candidats ainsi que les biens détenus en commun, pour les candidats mariés. Les biens propres du conjoint, concubin ou partenaire de PACS n’ont pas été déclarés. Ces déclarations resteront publiques uniquement pour le premier tour, au second tour seuls les deux candidats qualifiés resteront en ligne.
Voici les déclarations de patrimoine des 11 candidats :
Appartement de 48 m², bien commun, acheté à deux (détenu à 50 %) en 2009, pour un montant total (acquisition et travaux) de 201 000 euros, valeur actuelle de 248 700 euros.
Citroën C3 achetée en 2006, valeur d’acquisition 14 500 euros.
Le candidat UPR possède une résidence principale à Paris, dont il dit détenir 65% de ce bien soit une valeur de 975 000 euros, mais aussi une résidence secondaire dans la Nièvre dont il déclare détenir 75% du bien soit une valeur de 75 000 euros. En Polynésie française, il est propriétaire de deux appartements estimés à 276 000 euros, et d’une place de parking d’une valeur de 15 000 euros.
Assurance-vie Myrialis, banque BPE, qui constitue le nantissement des remboursements de deux emprunts immobiliers : Contractée le 7 octobre 2004, valeur de rachat : 139 546,92 euros. Contractée le 16 juin 2008, valeur de rachat : 102 946,11 euros.
Appartement de 61,52 m² à Paris, bien commun acheté le 26 janvier 1978 pour 277 500 francs. Travaux effectués en 2015 pour 18 000 euros. Valeur vénale 420 700 euros
Dépôt-vente Veracarte de 18 090 euros. Dépôt-vente AuCoffre de 36 000 euros.
Dépôt-vente Veracarte de 18 090 euros. Dépôt-vente AuCoffre de 36 000 euros
Société générale : 900 euros.
Prêt express pour la présidentielle à la Société générale : 29 437 euros (27 459 euros restants à rembourser). Compte Alteria Société générale 1 486 euros (1 486 euros restants à rembourser)
Compte courant : 6 082,09 euros.
Compte courant : 6 783,80 euros. Compte épargne : 1 699,03 euros.
Compte épargne-logement : 335,21 euros.
Compte courant : – 31 euros.
Compte courant : – 36 euros.
Voiture Opel Corsa, achetée en 2006, valeur d’achat 10 000 euros, valeur actuelle 2 000 euros.
Fonds de retraite (cotisations versées au fonds de retraite volontaire des députés européens – Bruxelles) : 61 067 euros.
Emprunt immobilier souscrit à parité avec (identité masquée) pour l’acquisition de notre logement le 15 juillet 2016, montant total 580 348 euros sur deux cent quarante mois, mensualités de 2 760 euros, reste 569 143 euros à rembourser.
Emprunt immobiliser pour l’acquisition d’un appartement à usage privatif, le 1er août 2016, montant total 100 000 euros sur cent quatre-vingts mois, mensualités de 760 euros, reste 29 240 euros.
Compte courant (Identité du cotitulaire masqué) : 4 027 euros.
Compte courant (Identié masquée) : 310 euros.
Compte courant (Identité du cotitulaire masquée) : 165,26 euros.
Compte épargne (Identité du cotitulaire masquée) : 1 296,08 euros.
Compte épargne (Identité du cotitulaire masquée) : 16,60 euros. Compte courant : – 7 242 euros.
Crédit mutuel-Horizon Patrimoine, souscrit le 25 avril 2011 : 91 954,82 euros.
Une Peugeot 3008, achetée en 2012 pour 20 000 euros, valeur actuelle de 9 000 euros.