Dans une interview, Jean-Pierre Chevènement a donné ses conseils aux musulmans de France, à quelques semaines de prendre la présidence de la Fondation pour l’Islam.

Voilà une mission qui commence bien. Alors que Jean-Pierre Chevènement est pressenti pour prendre la tête de la Fondation des œuvres pour l’Islam de France, l’ancien ministre s’est dit prêt à assumer cette responsabilité. Mais le Belfortain a posé deux conditions. La première, c’est « que les financements étrangers soient prohibés » en ce qui concerne les lieux de culte. La seconde, c’est qu’il puisse toujours garder sa « liberté d’expression en tant qu’homme politique au long cours. » Et pour prouver qu’il n’a pas la langue dans sa poche, Jean-Pierre Chevènement a donné une interview au Parisien dans laquelle il n’hésite pas à donner sa vision de l’Islam en France…

« Recourir à la ‘raison naturelle’ »

Tout d’abord, Jean-Pierre Chevènement revient sur la mission qui sera la sienne : « Le futur président de cette fondation ne sera pas chargé de promouvoir l’Islam », prévient-il, avant de rappeler : « Je ne suis pas musulman. Je suis un républicain laïque. Je n’entends nullement m’immiscer dans la sphère du religieux. » Et s’il croit savoir que « ce sera une tâche difficile », Chevènement a voulu donner un premier conseil aux musulmans : la « discrétion. » Il faut, dit-il, que les musulmans « comprennent que, dans l’espace public où se définit l’intérêt général, tous les citoyens doivent faire l’effort de recourir à la ‘raison naturelle’. » Cet appel à la discrétion a fait ressurgir, sur les réseaux sociaux, les hashtags #MusulmanDiscret et #MuslimFute.

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