L’année 2018 avait été marquée par une décision radicale de la part d’AVS. « Le mouton à sacrifier doit disposer de ses premières dentitions définitives (musinna) qui apparaissent généralement autour de la première année », rappelle AVS dans un communiqué. Or, l’an dernier, pas certain de l’âge des moutons à sacrifier pour la fête de l’Aïd al-Adhâ, le certificateur avait  indiqué qu’il n’apposerait pas, par mesure de précaution, son label sur la viande. « AVS étant dans l’impossibilité de garantir cette condition de l’âge minimal, nous avions alors décidé de ne pas certifier d’ovins lors de l’Aïd al-adhâ 2018 », rappelle l’organisme de certification.

Mais la direction d’AVS nous avait, à l’époque, indiqué travailler en amont sur le dossier pour cette année. Après des rencontres avec des acteurs de la filière ovine, AVS a trouvé la solution et « sera en mesure de contrôler scrupuleusement cette condition en vérifiant la présence des deux dents définitives pour tous les moutons destinés au sacrifice », tient à préciser le certificateur.

Dans un communiqué, AVS indique être « heureux de pouvoir être à nouveau dans la capacité à faire vivre ce rite. Cela prouve bien qu’à force d’abnégation et malgré toutes les contraintes, il est toujours possible de faire respecter entièrement les conditions du sacrifice de l’Aïd al-Adhâ, telles que nous l’a enseigné notre Prophète (paix et salut sur lui). »