Au surlendemain de l’attaque terroriste intervenue dans le centre de Londres, le Royaume-Uni panse ses plaies. Une attaque revendiquée par Daesh. Theresa May, Première ministre du pays, a rapidement tenu à mettre fin à tout amalgame entre ces actes terroristes et l’Islam. « Si les attaques récentes ne sont pas liées par des réseaux, elles le sont par une idéologie qui prêche la haine et le communautarisme, a expliqué la femme politique. Cette idéologie est une perversion de l’Islam. » Devant le 10 Downing Street, Theresa May a expliqué vouloir « éviter la propagation de l’extrémisme et des opérations terroristes. »

En Europe, les réactions politiques ont été semblables. Jan Jambon, par exemple, vice-Premier ministre belge, a indiqué qu’« il ne s’agit pas des musulmans contre les autres mais bien de nous qui voulons le bien pour notre société – et cela comprend les musulmans – et ceux qui lui veulent du mal. » De l’autre côté de l’Atlantique, Donald Trump a en revanche profité de l’attentat de Londres pour proposer une nouvelle interdiction d’entrée aux Etats-Unis des ressortissants de six pays musulmans.

A Londres, aujourd’hui, lors d’un hommage aux victimes, le commandant de la police métropolitaine de Londres a lu un texte rédigé par les représentants de la communauté musulmane. Ces derniers écrivent que « cette attaque terroriste est une attaque contre toutes les communautés et aussi contre la communauté musulmane. » Pour les responsables musulmans, « à chaque fois qu’une attaque a lieu, la communauté musulmane doit craindre d’autres attaques dont elle fera l’objet. » Le texte se conclut par un refus de l’amalgame qui va mieux en le disant : « Le terrorisme et l’extrémisme n’ont rien à voir avec l’Islam. »