« Mon père a assisté aujourd’hui à une audience du tribunal spécialisé (dans les affaires de terrorisme) de Ryad qui a fixé le verdict au 10 octobre », a indiqué sur Twitter Abdallah al-Awda.

Salmane al-Awda fait partie d’une vingtaine de personnes arrêtées en septembre 2017 au début d’une vague de répression dans le royaume ultraconservateur.

Selon ses proches, les autorités saoudiennes avaient exigé du religieux et d’autres dissidents de soutenir publiquement Ryad dans le conflit qui l’oppose au Qatar voisin, ce qu’il a refusé de faire.

Les autorités saoudiennes ne communiquent pas sur ce genre de procès.

Salmane al-Awda a assisté au cours des deux dernières semaines à sept audiences, selon son fils.

Pendant ces audiences, le procureur général a présenté ce qu’il considère comme des preuves contre le religieux, qui consistent en 2.000 tweets publiés sur son compte, selon son fils.

La peine de mort avait été requise contre lui dès l’ouverture de son procès début septembre 2018, avait affirmé le quotidien progouvernemental Okaz, selon lequel M. Awda fait face à 37 chefs d’accusation. L’acte d’accusation n’a toutefois pas été rendu public.

Ryad et plusieurs de ses alliés ont rompu leurs relations diplomatiques et économiques avec Doha en juin 2017 et lui ont imposé un embargo en l’accusant de soutenir des groupes extrémistes, ce que l’émirat nie.