En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
LeMuslimPostLeMuslimPost
Notification Afficher plus
Actualités
Kemal Kiliçdaroglu ou les fantasmes de la presse française
A la une Actualité International
Non, ficher des musulmans n’est pas une « maladresse »
A la une Actualité Société
Pourquoi la police israélienne ne fait-elle pas respecter le droit à al-Aqsa ?
A la une Actualité International Palestine
Gérald Darmanin : non au halal, oui aux tacos !
A la une Actualité Politique
Atteintes à la laïcité à l’école : Pap Ndiaye doit rendre des comptes
A la une Actualité Politique
Aa
  • Accueil
  • A la une
    A la uneAfficher plus
    Kemal Kiliçdaroglu ou les fantasmes de la presse française
    29 mai 2023
    Non, ficher des musulmans n’est pas une « maladresse »
    25 mai 2023
    Pourquoi la police israélienne ne fait-elle pas respecter le droit à al-Aqsa ?
    19 mai 2023
    Gérald Darmanin : non au halal, oui aux tacos !
    13 mai 2023
    Atteintes à la laïcité à l’école : Pap Ndiaye doit rendre des comptes
    11 mai 2023
  • Actualité
    ActualitéAfficher plus
    Kemal Kiliçdaroglu ou les fantasmes de la presse française
    29 mai 2023
    Non, ficher des musulmans n’est pas une « maladresse »
    25 mai 2023
    Pourquoi la police israélienne ne fait-elle pas respecter le droit à al-Aqsa ?
    19 mai 2023
    Gérald Darmanin : non au halal, oui aux tacos !
    13 mai 2023
    Atteintes à la laïcité à l’école : Pap Ndiaye doit rendre des comptes
    11 mai 2023
  • International
    InternationalAfficher plus
    Kemal Kiliçdaroglu ou les fantasmes de la presse française
    29 mai 2023
    Pourquoi la police israélienne ne fait-elle pas respecter le droit à al-Aqsa ?
    19 mai 2023
    Le premier ministre indien.
    En Inde, l’islamophobie jusque dans les manuels scolaires
    8 mai 2023
    Pourquoi la NUPES a raison de vouloir qualifier le régime israélien d’« apartheid »
    4 mai 2023
    Amazon veut bien payer des impôts, mais n’en a rien à faire des Ouïghours
    24 avril 2023
  • Politique
    PolitiqueAfficher plus
    Gérald Darmanin : non au halal, oui aux tacos !
    13 mai 2023
    Atteintes à la laïcité à l’école : Pap Ndiaye doit rendre des comptes
    11 mai 2023
    Le Fonds Marianne, un fonds pour financer les islamophobes ?
    24 avril 2023
    Non, le gouvernement ne va pas faire diversion en « tapant » sur les musulmans
    20 avril 2023
    Le polémiste Eric Zemmour.
    Chez Eric Zemmour, la haine ne rapporte plus
    17 avril 2023
  • Société
    SociétéAfficher plus
    Non, ficher des musulmans n’est pas une « maladresse »
    25 mai 2023
    Les influenceurs musulmans ou l’avènement de « l’islam tranquillou »
    10 mai 2023
    En France, les fascistes peuvent manifester
    9 mai 2023
    Après « Cheikh Google », l’IA arrive pour enseigner les religions ?
    2 mai 2023
    Au FC Nantes, difficile d’être musulman et africain !
    1 mai 2023
En train de lire: Les Algériens se réveillent sans Abdelaziz Bouteflika
Partager
Aa
LeMuslimPostLeMuslimPost
  • Accueil
  • A la une
  • Actualité
  • International
  • Politique
  • Société
Search
  • Accueil
  • A la une
  • Actualité
  • International
  • Politique
  • Société
Vous avez un compte existant ? S\'identifier
Suivez-nous
LeMuslimPost > Blog > International > Les Algériens se réveillent sans Abdelaziz Bouteflika
International

Les Algériens se réveillent sans Abdelaziz Bouteflika

Rédaction LMP
Dernière mise à jour: 2019/04/03 at 9:49
Rédaction LMP Publié 3 avril 2019
Partager
Partager

Le chef de l’Etat de 82 ans aura tenté de s’accrocher au pouvoir face à un mouvement populaire inédit. Mais il a démissionné mardi soir, quelques heures après avoir été défié par l’armée.

M. Bouteflika, très affaibli depuis un AVC en 2013 mais qui en février entendait encore briguer un cinquième mandat, a remis sa lettre de démission au Conseil constitutionnel, selon des images diffusées par la télévision nationale.

On y voit M. Bouteflika, qui semble fatigué, vêtu d’une gandoura (tunique nord-africaine) beige et assis dans un fauteuil roulant, remettant cette lettre, placée dans une chemise aux armes de la présidence, au président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaïz, visiblement peu à l’aise.

Cette décision « est destinée à contribuer à l’apaisement des coeurs et des esprits de mes compatriotes, pour leur permettre de projeter ensemble l’Algérie vers l’avenir meilleur auquel ils aspirent légitimement », explique le chef de l’Etat dans sa lettre de démission, publiée par l’agence officielle APS.

Est également présent dans la pièce d’un endroit non précisé le président du Conseil de la Nation (chambre haute), Abdelkader Bensalah, 77 ans, pur produit du régime, chargé par la Constitution d’assurer l’intérim durant une période maximale de 90 jours au cours de laquelle une présidentielle doit être organisée.

A Alger, un concert de klaxons a accueilli la nouvelle et des Algérois, munis du désormais indispensable drapeau algérien, se sont rassemblés sur le parvis de la Grande poste, bâtiment emblématique du centre de la capitale, avant de défiler joyeusement dans les rues alentour.

Depuis plus d’un mois, des millions de manifestants à travers l’Algérie réclamaient dans le calme le départ d’Abdelaziz Bouteflika, mais aussi celui de son entourage et plus largement du « système » au pouvoir.

« Pas dupes »

Et la plupart des Algérois interrogés par l’AFP ont répété leur détermination à continuer de manifester malgré cette démission, refusant la transition prévue par la Constitution qui laisse aux commandes les acteurs du « système ».

Comme Yacine Saidani, ingénieur de 40 ans, beaucoup se disaient « contents mais pas dupes ».

« La vigilance est de rigueur. On apprécie le moment, mais on n’oublie pas l’essentiel. Le système et ses tentacules mafieuses doivent dégager. Donc les marches continueront », assure Fadhéla Amara, 69 ans, son petit-fils de 10 ans à la main.

Certains ont rendu hommage au chef de l’Etat, mais regretté son acharnement à s’accrocher au pouvoir, qu’ils ont souvent attribué à son frère et principal conseiller, Saïd.

« Bouteflika a travaillé, j’ai voté pour lui au début, mais il n’a pas su partir la tête haute », a déploré Bilan Brahim, 40 ans, cadre au chômage.

Pour Fatma Zohra, 65 ans, infirmière à la retraite, qui compte « marcher jusqu’au départ de la clique », Bouteflika « aurait pu partir avec les honneurs, mais son frère l’a fait sortir par la petite porte de l’Histoire ».

Confrontée à des manifestations massives chaque vendredi depuis le 22 février, la présidence s’était résolue lundi à annoncer dans un communiqué que M. Bouteflika démissionnerait avant l’expiration de son mandat, le 28 avril, après avoir pris des « mesures pour assurer la continuité du fonctionnement des institutions de l’Etat durant la période de transition ».

« Rupture de confiance »

Mais mardi, à l’issue d’une réunion des plus hauts gradés de l’armée, son chef d’état-major, le général Ahmed Gaïd Salah, avait estimé que ce communiqué n’émanait pas du chef de l’Etat mais « d’entités non constitutionnelles et non habilitées », une allusion à l’entourage du président.

« Dans ce contexte particulier, nous confirmons que toute décision prise en dehors du cadre constitutionnel est considérée comme nulle et non avenue », avait poursuivi le général Gaïd Salah, laissant entendre que l’armée pourrait ne plus se soumettre aux décisions venant de la présidence.

Cette « accélération des événements (…) montre la rupture de confiance entre l’armée et le pôle présidentiel après plusieurs années de caution militaire à Bouteflika et de caution civile à l’armée », a expliqué à l’AFP Hasni Abidi, directeur du Centre d’Etudes et de Recherche sur le monde arabe et méditerranéen, à Genève.

Il y voit l' »impatience de l’armée de voir le président partir », en raison de la crainte de l’institution militaire « d’arriver à un vide institutionnel (…) si le président ne respectait pas ce délai de démissionner avant le 28 avril ».

Devant la Grande poste, où aucun incident n’a été signalé, Toufik, informaticien de 38 ans, « remercie l’armée » tout en soulignant que « maintenant, c’est au peuple de négocier la transition ».

Semaine après semaine, le président Bouteflika, qui n’apparaît quasiment plus en public depuis son AVC en 2013, a tenté de s’accrocher au pouvoir, multipliant les propositions assimilées par la rue à des manœuvres, sans jamais réussir à calmer la contestation, dont le pacifisme constant au fil des semaines a été salué à travers le monde.

Massivement lâché jusque dans son camp, il s’était retrouvé ces derniers jours très isolé après que le général Gaïd Salah, indéfectible allié jusque-là, eut affirmé que son départ du pouvoir était la solution à la crise, position à laquelle se sont ralliés rapidement l’essentiel des piliers du régime.

« Nous sommes confiants dans la capacité de tous les Algériens à poursuivre cette transition démocratique dans ce même esprit de calme et de responsabilité » qui a prévalu ces dernières semaines, a déclaré mardi soir Jean-Yves le Drian, ministre des Affaires étrangères de la France, ancienne puissance coloniale de l’Algérie.

« Il revient aux Algériens de décider comment gérer cette transition en Algérie », a estimé de son côté le département d’Etat américain.

Vous pourriez aussi aimer

Kemal Kiliçdaroglu ou les fantasmes de la presse française

Pourquoi la police israélienne ne fait-elle pas respecter le droit à al-Aqsa ?

En Inde, l’islamophobie jusque dans les manuels scolaires

Pourquoi la NUPES a raison de vouloir qualifier le régime israélien d’« apartheid »

Rédaction LMP 3 avril 2019
Partagez cet article
Facebook Twitter Email Print
LeMuslimPostLeMuslimPost
Suivez-nous

©2022 - LeMuslimPost. All Rights Reserved.

  • TENDANCE
  • ISLAMOPHOBIE
  • PALESTINE
  • HALAL

Supprimé de la liste de lecture

Annuler