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International

Algérie : un cheikh salafiste «excommunie» à tout-va et réveille les noirs souvenirs de la guerre civile

Rafik Larbi
Dernière mise à jour: 2018/04/27 at 3:48
Rafik Larbi Publié 27 avril 2018
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Chiites, kharejites, soufis, Al mu’tazila, Asha’ari, Al-Daawa, Al-Tablight, Frères musulmans, Daech, Al-Qaeda, partis politiques, courants rationalistes, nationalistes, démocrates, grévistes, défenseurs des droits de l’homme, contestataires des gouvernants…

Contents
Salafiste quiétiste… « apolitique »« Que Dieu te maudisse, toi et tes idées ! »

La liste est longue de ceux qui, selon le cheikh salafiste algérien, Mohamed Ali Ferkous, un des représentants du wahhabisme « madkhali », ne feraient pas partie des « gens de la sunna et du consensus », le « groupe sauvé ». 

Ce sont des centaines de millions de musulmans et une multitude de courants qui, pour certains, ont fait la richesse de la pensée islamique qui ont été quasi-excommuniés, classés dans la catégorie des « égarés » par le cheikh salafiste dans un texte publié sur son site.

Dans une Algérie encore profondément marquée par le souvenirs de la guerre civile dans les années 90, la quasi-fatwa de ce salafiste « apolitique » — qui récuse comme un mal absolu toute contestation du gouvernement — a suscité une levée de boucliers générale. 

Des partis islamistes bien sûr, mais également des représentants de la vieille association des oulémas, créée par l’imam Ben Badis. Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, a menacé « d’appliquer la loi » contre celui qui a provoqué une des plus grandes controverses politico-religieuses de ces dernières années.

Salafiste quiétiste… « apolitique »

Le pouvoir algérien qui a très largement mis à contribution les salafistes dit scientifiques pour contrer un salafisme politique contestataire — incarné par l’ex-FIS — a dû hausser le ton. 

Dans une Algérie très largement malékite avec une une minorité ibadite (Ghardaïa), la sortie inattendue de cheikh Ferkous mettait à mal le discours du ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, défendant un « référent national » par rejet des fatwas d’importation, même s’il omet, par prudence diplomatique, de citer le wahhabisme.

Dans un entretien au journal El Watan en 2014, juste après sa désignation, Mohamed Aïssa estimait que « l’islamisme radical » était une perte de référents « authentiques. » « Nous avons oublié que nous appartenons à une civilisation qui a jailli de Cordoue et nous nous sommes retrouvés dans une pratique bédouine de la religion. »

Pourtant malgré ce discours « anti-bédouins », les autorités ont continué à s’accommoder du travail de salafistes « quiétistes », censés être sans risque pour l’ordre politique, contrairement au salafisme réformiste ou djihadiste.

La sortie de cheikh Ferkous qui a suscité une levée de boucliers générale, contraint le ministre à être plus offensif. D’autant qu’un religieux très populaire officiant sur la chaîne privée Ennahar (proche du pouvoir), cheikh Chemseddine Bouroubi, a sonné la charge avec virulence contre Ali Ferkous qu’il qualifie de « chef de la fitna ».

« Que Dieu te maudisse, toi et tes idées ! »

Ce chef de la fitna, a-t-il vitupéré dans son émission « a exclu tout le monde de la tradition de la sunna, il veut y rester tout seul ! Et bien, reste seul ! (…). L’Islam fait rentrer les gens en religion, mais vous et votre doctrine, vous faites le contraire, vous excluez tout le monde, vous êtes en-dehors de la religion, la vraie ! » 

S’adressant directement au cheikh salafiste, Chemssedine a dit : « Que Dieu te maudisse, toi et tes idées ! », et a appelé les autorités à « criminaliser l’idéologie wahhabite ». Le ministre a dû mettre le curseur plus haut en déclarant que « l’Etat va faire face aux idées du courant sectaire dont se réclame Ali Ferkous. Des idées qui peuvent diviser la société ».

Le cheikh Ferkous, qui n’a pas enlevé son texte de son site, a déclaré qu’il respectait et vénérait les oulémas et les cheikhs mais qu’il « restait attaché à sa position dans ce qui lui paraît juste », jusqu’à ce qu’on lui prouve qu’il est dans l’erreur.

Cette vive polémique est intervenue quelques semaines avant la tenue à Alger, le 23 et 24 avril, d’une conférence internationale sur « l’enseignement de l’éducation islamique dans les établissements publics » en présence de représentants de 30 Etats et instances islamiques dans le monde.

Selon l’agence officielle Algérie Presse Service, les participants ont appelé dans leur déclaration finale à la « rénovation du discours religieux » et à « la purification des errements ». Ils ont également transmis un message assez mystérieux appelant à la “ libération de la fatwa des mains des laboratoires impérialistes qui exportent vers nous des pseudo-foukaha (docteurs de la foi musulmane, ndlr), dignes des époques des fitnas ».

Ainsi que le relève un analyste dans le HuffPost Algérie, s’il est clair que les « pseudo-foukaha » sont les oulémas salafistes (fondamentalistes), nulle part en odeur de sainteté actuellement, pas même dans leur berceau traditionnel, l’Arabie saoudite, il est plus difficile d’identifier ces ‘laboratoires impérialistes’. »

Par notre correspondant en Algérie, Rafik Larbi.

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