Abdallah Ghaith, 16 ans, a eu le coeur et les poumons perforés, a dit le ministère dans un communiqué.
Des médias palestiniens ont rapporté qu’il cherchait à franchir la barrière israélienne pour se rendre à Jérusalem à l’occasion des prières du dernier vendredi de ramadan. Mais ces informations n’ont pas été confirmées par d’autres sources.
Un porte-parole de la police israélienne, Micky Rosenfeld, a indiqué à l’AFP que les forces israéliennes avaient « tiré en direction d‘un palestinien qui tentait de passer au-dessus de la barrière de sécurité dans la région de Bethléem », sans plus de précision.
Bethléem est coupée de Jérusalem par ce qu’Israël appelle la « barrière de sécurité », censée le protéger des attaques venues de Cisjordanie. Sa construction a commencé en pleine Intifada (le soulèvement palestinien de 2000-2005) et elle doit atteindre à terme 712 km de long.
Pour les Palestiniens, cette barrière constituée de barbelés, fossés, clôtures électroniques et murs de béton atteignant jusqu’à neuf mètres de haut est le « mur de l’apartheid », l’un des symboles les plus honnis de l’occupation. Achevée aux deux tiers, elle empoisonne la vie des Palestiniens et est accusée d’établir de fait de nouvelles frontières. Son tracé se trouve à 85% en Cisjordanie, isolant 9,4% du territoire palestinien, selon l’ONU.