Lundi, deux militants de LFI, dont une dame de 70 ans, ont été agressés à Lyon par des militants d’extrême droite.
Un jeune homme tabassé, qui a une fracture sous l’œil. Une vieille dame de 70 ans obligée d’être hospitalisée. Voilà le bilan d’une attaque de l’extrême droite contre des militants de La France insoumise qui tractait pour la fermeture des locaux abritant des fascistes.
« Il est urgent de fermer ces locaux et de stopper net les violences d’extrême-droite qui sévissent dans notre ville et s’étendent aujourd’hui sur tout le territoire », déplore l’ex-candidat à la députation à Lyon Raphaël Arnault. Le militant antifasciste sait de quoi il parle : Lyon est devenu l’un des hauts lieux de l’extrême droite en France…
Ce lundi, donc, ces militants de La France Insoumise ont été agressés dans le 5e arrondissement de Lyon. Ils distribuaient des tracts pour dénoncer « la violence des groupuscules d’extrême-droite ». La section Rhône de La France Insoumise affirme que des hommes sont arrivés « en hurlant des slogans nationalistes et fascistes » avant de frapper les militants de gauche. Ils ont frappé le jeune homme et ont « projeté contre le sol une militante qui tentait de s’interposer ».
Problème : l’extrême droite semble agir, à Lyon, en toute impunité. La salle de boxe l’Agogé et le bar La Traboule sont visés par l’opération de tractage de La France insoumise, car ce sont les lieux où les militants d’extrême-droite « s’organisent pour préparer leurs exactions », indique LFI qui veut mettre fain à « l’impunité à l’égard de ces individus ».
Le parti de gauche demande que la Mairie de Lyon et la Préfecture du Rhône « prennent les mesures nécessaires pour faire cesser ces violences » à Lyon.