À Bordeaux, la mosquée Nur-El Muhamadi a été vandalisée par l’extrême droite. C’est la sixième fois en cinq ans que le lieu de culte est visé par des islamophobes.
« Moins de SDF, plus d’OQTF » (Obligations de quitter le territoire français, ndlr). Le message est clair et fait appel à l’opposition systématique entre SDF et étrangers, prônée par l’extrême droite. On se souvient en 2017, lors de la campagne présidentielle, du discours du Front national qui prenait pour exemple un rapport de la Cour des comptes pour propose de mettre fin à « l’afflux massif de migrants » qui permettrait, selon le parti de Marine Le Pen, de « sortir de la rue les sans-abri et les loger convenablement ».
Cette inscription, prônant l’augmentation d’OQTF pour faire baisser le nombre de SDF en France, a été retrouvée sur une mosquée bordelaise, la mosquée Nur-El Muhamadi, dans le quartier Saint-Michel. Cet actes de vandalisme a été signé par groupuscule d’extrême droite Action directe identitaire.
Un vandalisme devenu récurrent pour cette mosquée bordelaise. Qu’attendent les autorités françaises pour s’occuper du groupuscule d’extrême droite ? « C’est la sixième fois depuis 2018 que notre mosquée est taguée, ça recommence à chaque fois », indique à la presse Azzeddine Laïd, membre de l’association qui gère la mosquée.
Le journal Sud-Ouest indique que, en octobre 2020, des vitres du lieu de culte musulman avaient déjà été cassées, mais les extrémistes étaient allés encore plus loin en insultant les fidèles au moment de la prière.
Un rassemblement de soutien a lieu ce mercredi 1er mars.