Ce 8 mars, c’est la Journée internationale des droits des femmes. L’occasion de rappeler que les femmes sont les principales victimes de l’islamophobie en France. Dans son rapport, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) rappelle que « les femmes, voilées ou non, restent les principales visées par les actes islamophobes » et qu’elles représentent « 75 % des dossiers, dont 100 % des agressions physiques les plus graves. »

L’été dernier, Lila Charef, la responsable du service juridique du CCIF, expliquait devant le Comité de la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) des Nations Unies que la « violence envers les femmes est très régulièrement légitimée dans le champ médiatique, intellectuel et politique. » Selon elle, « malgré les observations et recommandations du Comité CEDAW en 2008, la France refuse de prendre acte de la gravité de la situation et ne répond pas à la détresse spécifique d’une partie de ces citoyennes, les femmes musulmanes. »