Gérard Collomb a reçu Filippo Grandi, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, ce lundi 9 octobre. A l’issue de ce rendez-vous, la France a annoncé qu’elle accueillerait, d’ici octobre 2019, 10 000 réfugiés sur son sol, dont 3 000 du Niger et du Tchad. Une décision qui intervient dans le cadre des programmes de réinstallation d’exilés. Lors de son entretien avec le Haut-Commissaire, le ministre de l’Intérieur a évoqué le plan pour « garantir le droit d’asile, mieux maîtriser les flux migratoires » qui avait été présenté en Conseil des ministres l’été dernier. Celui-ci doit permettre, précise un communiqué du ministère de l’Intérieur, « un traitement accéléré de la demande d’asile pour distinguer plus rapidement les personnes en besoin de protection des migrants économiques irréguliers », « améliorer l’accueil des demandeurs d’asile » et « rendre plus efficace notre politique d’éloignement tout en permettant un meilleur accueil et une meilleure intégration des réfugiés. » Gérard Collomb précise qu’un projet de loi « sur l’asile et l’immigration » sera présenté en Conseil des ministres au mois de décembre prochain. Pour rappel, mi-septembre, la Commission européenne avait épinglé la France quant à sa lenteur dans ce dossier : l’Hexagone a mis du temps à fixer le nombre de réfugiés à réinstaller sur son sol, alors que seules 27 695 personnes ont été relocalisées en Europe sur les 160 000 attendues.
10 000 réfugiés attendus en France dans les deux ans
Dans le cadre des programmes de réinstallation d’exilés, la France vient d’annoncer qu’elle allait accueillir 10 000 réfugiés d’ici fin 2019.